Ton droit, ton choix (mais pas trop quand même)

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Et sincèrement, quand on voit que l’accès à l’IVG est menacé dans des pays
comme l’Espagne on se dit qu’il vaut mieux ne pas jouer avec le feu
et s’informer dès maintenant au maximum.

Et non, non et re-non ce n’est pas qu’un problème féminin, ce n’est pas « un sujet de fille ».

Sur ce, les sources !

1) Les articles de Rue 89 1 et 2
2) La contraception en France : nouveau contexte,
nouvelles pratiques ? Les chiffres de l’INED
3) L’indice de Pearl DéfinitionChiffres sur WikipédiaChiffres sur Ameli-sante.fr
2 bis – parce qu’on a pas corrigé ) Chez Matin Winckler : durée d’action du DIU au cuivre

4 ) Mais également : Choisir sa contraception

5 ) /!\ Visiblement, ça n’était pas assez clair dans la note, aussi me fends-je (le Vilain, mais je copie-colle) d’un petit ajout : la ligature des trompes et son pendant avec les micro-implants SONT AUTORISÉS EN FRANCE A TOUTES LES FEMMES MAJEURES. Tout ce qu’on voulait dire, c’est que pas mal de médecins pétris de certitudes rechignent à l’accorder, et c’est bien dommage, puisque cela contraint des femmes certaines de ne pas vouloir procréer à se taper une contraception dont elles ne veulent pas/plus.
Plus de détails chez Martin Winckler : http://martinwinckler.com/spip.php?article830

Ah oui, et le Vilain vous pouvez le retrouver ici 😉

http://levilainblog.blogspot.fr/

Des bisous !

 

163 réflexions au sujet de « Ton droit, ton choix (mais pas trop quand même) »

  1. Fanny

    Personnellement, ma pilule me convient parfaitement.
    Enfin, elle est parfaite quoi. Aucune réaction secondaire, rien, ça fait plus de 5ans que je la prends.
    J’avoue que si j’avais un stérilet, ça serait cool, vu que je veux pas de môme (genre, juste non). Mais ça me fait un peu peur d’avoir un machin dedans, mais au moins, j’aurais plus à penser à ma pilule ^^

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Super ! C’est chouette quand ça marche 🙂
      Effectivement pour le stérilet c’est un argument qui revient souvent pour le « machin dedans ». Après, dans les fais, promis on l’oublie 😉

      Répondre
  2. Tam-Tam

    Je me souviens du jour où mon praticien m’a dit qu’en vrai de vrai, j’avais le droit au sterilet….
    Je me voyais déjà condamnée à acheter des semi remorques de capotes jusqu’au moment ou éventuellement peut etre (sur un malentendu dans le brouillard) le moment pour les enfants serait arrivé….
    oui, parce que les hormones j’avais testé et mere nature cette truie a pris la liste des effet secondaire et les a concentré sur ma personne 😉
    Mais clairement, pendant des années, j’ai essuyé des visages perplexes sur le professionalisme de la personne qui avait accepter de me le poser alors que OMG ce que c’est over confortable!!!

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ahah !
      J’avoue avoir ressenti le même soulagement aussi quand j’ai su que j’y avais le droit.
      Peut-être que les prochaines générations de médecins / gynécologues et l’arrivée de SF dans le monde de la contraception va changer un peu les choses 🙂

      Répondre
  3. Très bon post. Tout y est super bien résumé. Même le fait que le stérilet peut être pris comme contraceptif d’urgence, chose quasiment jamais dite.
    Ici pilule pdt environ 10 ans… Mais après ma seconde grossesse, j’ai sauté le pas pour le DIU en cuivre. Plus d’hormones ! Le bonheur d’être « normale » sans tous ces médocs.
    Bon par contre, je viens de faire une écho, mon stérilet est en mode horizontal ^^ Youhou !
    Voilà je raconte ma life… Mais tu as tout à fait raison, on n’est pas assez informé. Moi, ça va, car je traîne souvent sur les forums grossesse et tout le tatouin. Mais pour d’autres, c’est sûr, que l’info est nulle.

    Et puis pour celles qui ne souhaitent vraiment pas d’enfant. C’est sûr que vous devriez avoir le choix. Votre choix. Ce n’est pas aux médecins de décider pour vous en insinuant que peut être un jour, vous aurez envie de vous reproduire.

    Encore bravo pour ce post 🙂

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah mince pour ton stérilet horizontal ! Rien de grave ? Tu peux le garder quand même ?
      Je sais qu’il en existe d’autres, plus aptes à rester en place parce qu’ils ont une forme différente sinon.

      Merci !

      Répondre
      1. @sympl

        D’après ma lecture du « choeur des femmes » de Winckler, il me semble que c’est pas grave que le cuivre soit horizontal. À vérifier.

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          1. Ouais ouais le reste on s’en fout.. Mais bon, pour l’enlever, c’est pas la même chose :/ Après ça ne me gêne pas qu’il soit comme ça, surtout s’il continue de faire son boulot… Mais faudrait pas qu’il migre ailleurs. J’ai lu de sacrés témoignages là-dessus. Bon, ça n’arrive que rarement, mais ça arrive.
            J’attends de voir si ma gynéco m’appelle cette semaine, sinon je l’appellerai.

  4. Sid

    Hahaha. Tellement ça.
    Ayant des antécédents familiaux d’hyper et d’hypothyroidie, je supporte hyper mal les hormones (je suis du genre a prendre 15 kg et a me taper des grossesses nerveuses avec la pills) et j’ai du, pendant très longtemps, soit utiliser la sainte capote avec les coups d’un soir, soit rien utiliser du tout avec mes relations un peu plus serieuse (et chialer ma race à chaque fin de mois cuz un chiard c’est juste no.) parce que je suis toujours tombée sur des gynecos du planning familiale qui refusaient de poser des sterilets (d’ailleurs j’ai bien souvent remarqué que ce planning etait pro life (y)). Fort heureusement ma gygy officielle (BIG UP) a pris en compte le fait que je supportais pas la pillule (+ ma boulimie) et m’en a enfin mis un.
    Meme gyneco qui m’a d’ailleurs forcée a mettre un implant quand on a pas réussi à changer mon sterilet puisqu’on « ne laisse pas une fille sans contraception ».
    Je me permets juste de raler un peu sur l’implant qui n’est pas a conseiller a toutes car malgré son efficacité l’absence de reglrs sponsorise les test a pisse chez les stressée de la vie comme moi. (Et ne parlons pas de la poussé de boutons sr les boobs et le dos, en plus des seins douloureux h24).

    Répondre
    1. Sid

      Petite edit quand à la question de la contraception définitive. Tu dis que la contraception est prévue pour être temporaire puisqu’un jour toute femme devra se plier à son rôle reproducteur.
      Mais d’un côté, hormis quelques exceptions, ton opinion change, et je pense qu’on peut le constater pour tout, on ne pense pas de la même manière à 20 ans et à 30 ans. Une femme qui refuse d’avoir un enfant à 25 ans pourrait très bien le désirer ardemment à 35 et peut être que la contraception définitive chez les nullipares n’est pas appliquée pour ça.
      (Je pose cette question puisque c’est cette peur du regret qui me turlupine sans cesse en mettant de côté la pression sociétale « je refuse d’avoir des enfants, je me vois pas dutout mere, mais et si à 50 ans je le regrettais ?)

      Répondre
      1. Nepsie Auteur de l’article

        Coucou !

        Oui, je suis d’accord qu’on peut changer d’avis et que ça pose problème aux praticiens. Le truc embêtant c’est de glorifier la grossesse et la reproduction à ce point alors que la parentalité peut prendre d’autres formes si on la souhaite vraiment.
        Je me dis que pour des femmes sûres de leur choix devoir prendre une contraception jusqu’à leur ménopause ne doit pas être chose facile.

        Répondre
        1. agathetournesoleil

          Si je peux me permettre, le problème vient aussi du fait que le praticien se permet d’émettre un jugement sur la personne « on vous l’interdit car vous allez peut-être changer d’avis ». Ce n’est pas notre job. On est là pour répondre à une demande précise, à un moment donné, pas pour émettre un jugement sur un hypothétique futur. Les femmes sont suffisamment grandes et matures pour prendre leur décision en toute conscience. Et c’est pas pour rien qu’il y a un délai de 4 mois avant l’intervention.

          Répondre
          1. Mani

            Si je peux me permettre, je pense en effet que si l’argument du changement d’avis est plus que recevable, ce n’est qu’une justification socialement acceptable de cette pratique de gestion du ventre féminin.
            En psy, beaucoup de femme se font stériliser, parfois sans leur consentement, tout cela en flirtant avec la légalité. On repassera sur l’éthique de la chose, mais pensez aux erreurs de diagnostic courantes dans notre milieu, aux stabilisations de ces patientes etc… Là étrangement, on ne pense pas au possible changement futur.
            Idem, les campagnes actuelles pour les femmes de 45-50 à qui les gynéco proposent de se libérer de ce « poids » n’étant plus de première fraicheur…

    2. Saraneh

      Moi j’ai l’implant et au début j’avais des bouffée de chaleur (j’étais synchro avec ma mère ! Yatta !) mais maintenant, nickel ! La vie est belle, les oiseaux chantent ! Plus de règles, plus de douleurs !
      J’ai pas pris de poids, et pas plus de boutons que d’habitude (mère nature, sache que j’ai dépassé l’adolescence quand même).
      Je pris pour que ça continue comme ça !

      Répondre
    3. childfree francophone

      Une mise au point sur le planning familial. De nombreux centres de plannification des hôpitaux publics s’ auto-proclament « planning familial » alors qu’ils n’ont aucun lien avec « le planning familial » l’association loi 1901 où je suis bénévole militante active et où l’avis médical est éclairé. Nos médecins posent des stérilets même sur des gamines de 14/ 15 ans qui le souhaitent et les arguments antichoix ne font vraiment pas partie de nos valeurs

      Répondre
  5. Nusse

    D’un autre côté, il commence à y avoir de bonnes avancées pour nous les hommes, en particulier le RISUG. Si tout va bien, nous pourrons enfin libérer les femmes de la responsabilité de contraception qu’on leur impose depuis si longtemps. Patience, ça vient!

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Coucou Nusse !
      Quand les hommes auront accès à une contraception similaire à celles des femmes ce sera effectivement chouette ! Malheureusement ça ne nous dispensera pas non plus des notre puisque nous seront toujours les seules à trinquer physiquement si j’ose dire 😉
      Du coup en dehors des couples où la confiance règne sur ce point de vue là ça restera il me semble assez peu étendu, non ?
      Enfin, je me pose la question 🙂

      Répondre
  6. bertrand

    moi je trouve que l on ne parle pas assez de contraception aussi bien hommes que femmes , pas assez de pub pas assez de communication,je préférai voir des pub pour le préservatif féminin ou masculin a la tele que des pub pour des shampoings , UN PRODUIT POUR FEMME QUI COMMENCE PAR UN T;;;;;;;;;;,plus on parlera de préservatif contre le sida et aussi pour éviter de faire des gosses trop tot et plus on fera reculer le sida et les IVG DIMINUERONS
    http://www.parents.fr/Actualites/IVG-le-nombre-d-avortements-reste-stable-en-France-2117938

    Répondre
  7. cordier

    Hello, il est existe une contraception chimique définitive pour les femme, c’est une plaquette ronde, et apparemment pleinement efficace ;).
    Elle est hélas peu connu dans notre pays, et beaucoup plus proposée au Royaume-Uni… Voilà, sinon très beau posté 🙂

    Répondre
  8. Archangie

    Très bon article, malheureusement cis-centré.
    On peut éviter « préservatif masculin/féminin » et parler de préservatif externe ou interne.
    On peut éviter le « pour les femmes/hommes », il existe des meufs à bites et des hommes à vagins.
    « Personnes possédant un pénis/un vagin » inclut plus de gens ^^’
    Je trouve ça un peu dommage on invisibilise encore les mêmes 🙁

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Aucune volonté d’invisibiliser, non. Seulement nous ne connaissons pas ou peu les problématiques liées donc on préfère laisser le sujet à des gens informés.
      :/

      Répondre
  9. Drärk

    La stérilisation à visée contraceptive concerne les hommes et les femmes, à partir de 18 ans, avec ou sans enfants. Une femme n’ayant jamais eu d’enfant et ne souhaitant pas en avoir est en droit de demander une ligaturation des trompes si elle est majeure.

    Il me semblait important de le préciser, car quand vous dites « Sauf que… ce n’est utilisé par les médecins que pour les femmes ayant déjà eu des enfants », hé bien c’est faux, c’est un cliché (et un cliché dangereux). Je lis même des hommes et des femmes qui pensent que c’est encore illégal en France, alors que la loi qui autorise la stérilisation date de 2001 ! Elle a presque 13 ans.
    Mon ancien médecin traitant m’a dit que c’était impossible pour moi de me faire stériliser, mensonge éhonté ou ignorance totale ?

    Pour plus d’info, le FB du MLSV « Mouvement libre pour la stérilisation volontaire », je n’arrive plus à accéder au site de l’association actuellement.
    Rappel de la loi no 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception, chapitre III : Stérilisation à visée contraceptive.

    « Art. L. 2123-1. – La ligature des trompes ou des canaux déférents à visée contraceptive ne peut être pratiquée sur une personne mineure. Elle ne peut être pratiquée que si la personne majeure intéressée a exprimé une volonté libre, motivée et délibérée en considération d’une information claire et complète sur ses conséquences.
    « Cet acte chirurgical ne peut être pratiqué que dans un établissement de santé et après une consultation auprès d’un médecin.
    « Ce médecin doit au cours de la première consultation :
    « – informer la personne des risques médicaux qu’elle encourt et des conséquences de l’intervention ;
    « – lui remettre un dossier d’information écrit.
    « Il ne peut être procédé à l’intervention qu’à l’issue d’un délai de réflexion de quatre mois après la première consultation médicale et après une confirmation écrite par la personne concernée de sa volonté de subir une intervention.
    « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer cet acte à visée contraceptive mais il doit informer l’intéressée de son refus dès la première consultation. »

    Source : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000222631&dateTexte=&categorieLien=id

    Répondre
      1. Nepsie Auteur de l’article

        Merci Dräk pour les liens !

        Effectivement c’est légal mais pas ou peu autorisé, c’est ce qu’on déplore.
        J’avais lu ce que faisais un peu le MLSV je vais jeter un œil mieux réveillé 🙂

        Répondre
        1. Abie

          Je sais que ça peut être le parcours du combattant en particulier auprès des gynéco de villes, mais les choses changent !
          Je me suis tournée vers un hosto en tant que nullipare de 31 ans et je n’ai eu *aucun* problème. J’ai même obtenu la technique que je voulais ! (Essure, non chirurgicale, se pose comme un stérilet).

          Et rappelons que si un gynéco refuse de s’en occuper (c’est son droit) il est *obligé* de
          1) remplir le papier disant que Mme X a déclaré vouloir se faire ligaturer le 12 brumaire. (ça lance le délai d’attente, qui est de 4 mois)
          2) référer Mme X à un collègue.

          Ça mérite d’être dit !

          Répondre
    1. Sora

      Bonjour. En effet comme le dit Drärk ces pratiques sont légales. Par contre, laissez moi un gros doutes sur le « cliché » car pour avoir accès à la stérilisation c’est un parcours du combattant (et je le sais pour le fait d’être encore en plein dedans). J’en suis au 12ème gynécologue, maman de 4 enfants, plus de 35 ans, pas de oestro-progestatifs car thombophile par protéine S, le DIU en cuivre me donne 25 à 29 jours de menstruations… et 1 de mes enfants est né malgré le stérilet !!! Et pourtant on ne me donne toujours pas le nom d’un praticien pratiquant la stérilisation. Quand je cite la loi de 2001, on me met gentiment à la porte en me demandant de trouver un autre gynécologue, on ne me donne pas d’adresse parce que : – votre vie peut changer, vous pouvez divorcer et avoir envie d’un autre enfant, – et si votre mari désire plus tard avoir un autre enfant, vous risquez de le perdre en ne pouvant plus, – vous savez ce n’est pas si mal un DIU en cuivre, il vous reste une semaine pour que monsieur prenne du bon temps, – mais prenez la pilule micro dosée, s’il y a une thrombose qui se déclare on changera de méthodes, – c’est contre mes convictions – vous allez faire une ménopause précose – attendez d’avoir 40 (ou 45 ou 50 selon le gyneco) sinon c’est dangereux…. Voilà en gros la plupart des réponses qu’on me donne, toutes ridicules je le conçois, toutes en dehors de la loi. J’ai écris à l’ordre des médecins il y a peu, lasse de chercher en fait. J’attends désormais leur réponse.

      Répondre
      1. Abie

        Je ne sais pas où vous habitez, mais avez-tous tenté de vous adresser aux consultations hospitalières ?
        En désespoir de cause, venez consulter à Paris, ça devrait régler le problème (les gens de la Pitié Salpêtrière sont adorables et respectent le choix des patientes).

        Répondre
        1. Sora

          Merci de l’info Abie 🙂 au moins je sais désormais où m’adresser. Et oui j’ai testé hôpitaux compris mais les consultations internes sont ceux qui y ont également un cabinet externe. Donc CQFD…

          Répondre
          1. Cécile

            Chez nous aussi vous seriez accueillie. Je travaille dans une petite structure, à St Jean de Maurienne e-t nos Gynécologues pratiquent des ligatures de trompes sans difficulktés? Surtout pour une maman qui a des soucis de contraception comme les votre!! Courage en tout cas et je vous souhaite de trouver enfin un gynécologue attentif a vos demandes! (Il doit en rester quelques uns dans notre contrée!!! ;D)

          2. Jaro

            une amie qui a eu ses deux enfants, désirés « un jour » mais pas au moment voulus et qui se sont pointés alors qu’elle avait une contraception, a décidé, suite à une 3e grossesse, encore malgré contraception et du coup un ivg très très mal vécu car ils ne voulaient pas d’autre enfant mais personne ne rêve d’avorter. après cet ivg, décision de se faire ligaturer les trompes… son gynéco lui sort le flanc divorce, envie de bébé, etc… elle de dire que NON divorce ou pas elle ne veut pas d’autre enfant, son gynéco n’a pas voulu… elle a finalement fait sa ligature à l’autre hopital le plus proche, eux l’ont respectée, écouté son choix, n’ont pas chercher à l’influencer ni à l’infantiliser, ouf !

            mais vraiment c’est chiant ce truc …

  10. Fae

    (Le « M’écouter et vous taire » c’est une réf au roi lion 2? XD)

    Je suis tellement d’accord avec ce post. On m’a prescrit la pilule avec comme autre seul choix le DIU (alors que je n’en veux pas), et j’ai fait une thrombose, et je savais même pas que c’était un effet secondaire.
    Maintenant j’ai un implant, je suis informée et parfaitement comblée avec cette contraception.

    Excellente note, j’ai adoré le fait aussi que le monsieur aie son mot à dire! Gros bravo à vous deux!

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Au Roi lion tout court même ! 😉
      Ton histoire fait froid dans le dos sinon, merci et GG pour avoir trouvé ce qui te convient 😉

      Répondre
  11. emi serres

    Super super boulot, j’ai beaucoup rigolé et faut le faire sur ce sujet. Merci.

    Mais j’ai 3 remarques :
    -> il aurait été judicieux de mettre en avant le fait qu’on ne soit plus obligé de passer par un gynico pour la prescription / renouvellement et pose de contraception : les sages femmes peuvent le faire, le plus souvent.

    -> Il est faux de dire que la ligature de trompe (comme la vasectomie d’ailleurs) est conditionnée au fait d’avoir déjà eu des enfants. C’est légalement faux.
    Il faut avoir plus de 18 ans (généralement plus facile au delà de 30), être ‘sain d’esprit’ (pas sous tutelle ou curatelle, sans accord d’un juge), et… c’est tout.
    Sauf que les médecins font de l’obstruction, dans la plupart des cas. Au maxi, si vous êtes motivé, le délai légal devrait être de 3 mois. Prévoir plus. Et être motivé, un rappel à la loi (kouchner 2002, entre autre) ne fait pas de mal.

    Plus généralement : le refus de soin est illégal.
    Quand on vous refuse la pose d’un DIU pour rien – sans justification sérieuse médicale, et elles sont très rares, c’est un refus de soin.
    Si ça arrive, il y a peu à faire, en vrai : sinon signaler la chose au autorité sanitaire et conseil de l’ordre. Et changer vite de praticien, en lui expliquant que non, ce n’est pas possible d’être aussi con, qu’il n’a pas à décider mais à conseiller. C’est NOUS qui décidons.
    (merci à Martin Winckler, la plupart des infos éthiques sont sur son site)

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Coucou !

      Justement on a parlé d’être orienté vers des médecin traitants, des sages-femmes ou des gynécos car effectivement rien n’oblige à aller chez ce dernier.
      J’ai répondu à Fleur de Bitume sur la ligature des trompes sinon. On s’est peut-être mal exprimé mais on sait bien que ce n’est pas interdit. Seulement quand on voit la galère pour une prescription de contraception un peu alternative on voit que la ligature pour les nullipares ne doit pas être facile et est peu effectuée en France.
      Concernant le refus de soin c’est exact mais j’avoue que j’aurai du mal à me faire poser un stérilet par un gynéco réticent.

      Comment savoir s’il l’est pas manque d’information, par conviction ou par inaptitude à sa pose ?

      Mais les infos sont bonnes à savoir et à avoir, histoire au moins de rembarrer le praticien qui ne souhaite pas se mouiller 😀
      Peut-être que ça fera évoluer la contraception de le faire ouip 🙂

      Répondre
      1. Krysalia

        heu, perso je lis votre bédé, et je sais pas que c’est autorisé par la loi, bah ça me l’apprend pas. au contraire ça véhicule le stéréotype que c’est interdit et même pas la peine d’y penser si t’as pas déjà eu des enfants. C’est d’ailleurs ce que dit la perso « je devrai prendre une contraception toute ma vie ? » et le texte lui indique bien que oui et que c’est comme ça.

        corrigez l’image avec un encart, ça prend deux minutes. Parce que si la bédé tourne ailleurs sans les commentaires ici, ça revient à faire tourner ce stéréotype faux sur le fait qu’il faut avoir une famille pour se faire stériliser et ça n’informe pas les patientes sur leurs droits. Vous ne donnez pas le nom de la méthode essure, aussi, et ça pourrait aider des jeunes femmes à demander cette technique plus simple que la ligature des trompes.

        Vous oubliez également de parler du Vasagel (qui est utilisé dans une forme de vasectomie réversible, mais pas encore sur le marché, à guetter pour quand ça sortira) http://leplus.nouvelobs.com/contribution/948879-pilule-mensuelle-vasectomie-reversible-des-methodes-contraceptives-prometteuses-mais.html .

        Répondre
        1. Nepsie Auteur de l’article

          Bonjour Krysalia,

          En fait non, ça ne prend pas deux minutes de modifier la note. Ca prend du temps, comme le fait de la faire, de faire des recherches, etc. Je suis d’accord que l’encart sur la stérilisation n’est pas très clair et puisse laisser penser que c’est interdit pour les nullipare mais on ne le dit pas clairement.
          C’est effectivement déplorable que ça reste envisageable pour nombre de praticiens juste suite à des grossesses mais ça m’embête vraiment qu’on nous tombe dessus pour ça.
          Si des jeunes femmes souhaitent se faire stériliser je pense qu’elles feront des recherches et que notre note n’est qu’un tremplin pour en parler, non pour délivrer la sainte parole.

          Le site de Martin Winckler saura d’ailleurs mieux les aiguiller, c’est pour ça qu’on l’a mis en lien 😉

          Répondre
          1. Krysalia

            « alors je devrais prendre une contraception toute ma vie si je veux pas d’enfant ? »
            « eh oui ».

            => si, vous le dites clairement sur ce site. et c’est de la désinformation.

            ça prend réellement deux minutes d’ouvrir la note sous photoshop, d’ajouter un encadré de texte disant : « en fait non. vous pouvez vous faire stériliser dès 18 ans avec 4 mois de reflexion, même sans enfant, mais les médecins risquent de vous mentir à ce sujet ». Ensuite tu exportes le fichier dans le format web et tu mets à jour l’image ici. Allez, 10 mn tops si ton ordinateur est particulièrement lent.

            d’autre part je comprends pas bien ta position : tu fais une bédé pour informer les gens sur la contraception, elle contient un truc faux dans des termes non équivoques, que tu sais être faux, mais tu la laisses tourner sans rectificatif avec l’excuse que – au secours – les femmes sauront bien se renseigner si elles veulent.

            Que tu ne parles pas du tout de la stérilisation par exemple, en prétendant qu’elle ne fait pas partie des contraceptions, à la limite. Que tu en parles pour désinformer les femmes sur leurs droits, ça c’est pas normal.

            Elles sont censées *être entrain* de se renseigner avec ta bédé, c’est justement pour ça que c’est très grave que tu les désinformes. Que tu donnes à côté et en tout petit des liens pour contrer cette désinformation ne l’efface pas, loin s’en faut.

          2. Nepsie Auteur de l’article

            Je le ferai dès que je peux mais non ce n’est pas si facile de le modifier. Merci de le croire et de ne pas me tomber dessus à ce propos.
            Figure-toi que je suis moi-même humaine, que je fais moi-même des erreurs et que je n’ai pas besoin qu’on m’accuse de tous les maux du Monde si je fais un pas de travers. Je n’ai jamais dit que ce n’étais pas grave et pas regrettable et en attendant nous avons mis une annotation. Si pour le moment tu as mieux à partager n’hésite pas.

          3. Krysalia

            non mais dis donc c’est quoi cette mauvaise foi ? tu as su éditer ta note avec la bonne police, je ne vois pas en quoi y rappeler les droits des femmes posait problème ni n’était « long » à faire, faut pas déconner ?! ça a l’air vachement important pour toi que cette info ne soit surtout pas dans la note, dis donc oO.

            J’ai bien compris que tu voulais insister sur le fait que les gynécos sont chiants à ce sujet. C’est le cas, mais c’est aussi profondément malhonnête de sous entendre que du coup la stérilisation n’est pas possible, ni de pas rappeler DANS la note dans quels cas elle l’est et ce qu’on a le droit de demander.

            tes notes de bas de page ne seront pas lues sur les internets par les gens qui vont partager ton image et pas ton lien. et à ceux là tu laisses penser que la stérilisation est à oublier car quasi impossible, ce qui est faux. pourquoi chercher à désinformer, sérieusement ?

            Les petites notes de bas de page, et les ajouts allusifs minimaux juste parce qu’on t’y force, ça finit par me laisser penser que t’as un problème avec le fait d’informer les patientes de leurs droits, ce qui est quand même ballot pour une note qui se veut « informative ». Informative que de ce qui t’arrange et le reste si c’est faux, c’est pas grave ? je te cite : les femmes iront bien chercher les infos. Mais tu les désinformes quand même au cas où, c’est plus prudent ?

            (je passe sur ta réponse au sujet de l’invisibilisation des trans, parce que là…)

            « sisi ça prend du temps c’est compliqué hein » sérieusement ? le genre d’excuse qui ne serait déjà pas passée en 2004 à l’ère du blog pour tous, 10 ans après c’est pas mieux.

            Même en admettant que tu aies bossé comme un porc et aplati tous tes calques, je ne vois pas comment ça prendrait plus de 15mn. Je ne comprends pas ta mauvaise foi ni tes motivations, désolée.

          4. Nepsie Auteur de l’article

            Non non, ce n’est pas de la mauvaise foi. J’ai modifié en attendant ce soir d’avoir de nouveau accès au fichier source.
            Chose faite, on a ajouté des indications sur le droit des femmes à la stérilisation ainsi que deux annotations pour les encarts hommes / femmes.

            Vraiment, c’était une question de temps et pas de mauvaise volonté, transphobie ou autre. Je n’ai rien contre la stérilisation (au contraire !) sinon pourquoi en aurai-je parlé en ces termes ?
            Bref, c’est modifié, voilà voilà.

          5. Krysalia

            modifications vues, merci. en effet c’est plus clair comme ça et ça ne transmet plus de fausses infos sur la stérilisation. merci à toi pour ta réactivité :).

          6. Nepsie Auteur de l’article

            Oui, c’est plus clair. Cela aurait pu être néanmoins réalisé sans accusation et sans me / nous (car nous sommes deux sur la note) blesser.

      2. emi serres

        Merci des tes modifs Nepsie, et de ce taff d’utilité publique
        Y’a des supers commentateurs en plus qui précisent beaucoup de chose, bravo.

        -> j’ai bien vu que tu parlais des SF, mais c’est en petit (TU SAIS l’importance de la TAILLE)
        Bref, j’ai appris à pas mal de coupines que les SF faisaient le suivi et prescrivaient, je pense que l’info est encore très largement ‘réduite’ ^^

        -> ‘Concernant le refus de soin c’est exact mais j’avoue que j’aurai du mal à me faire poser un stérilet par un gynéco réticent.’ Toutafé. J’ai testé, comme ce n’était pas un gros con, ça s’est bien passé.
        Mais ‘le récalcitrant’ devra peut-être changer son fusil d’épaule quand une partie des nénéttes de sa patientèle iront voir la SF du coin, qui ELLE sait très bien les poser et peut même les prescrire. La menace, implicite, explicite, sur la pratique et parfois la ‘réputation’ lorsqu’on est soi-même dans l’illégalité (= refus de soin) permet *parfois* de faire bouger les lignes mentales des praticiens. De toute manière vu le nombre de nouveaux arrivants dans la profession, y’a pas le choix : faut faire pression sur ceux qui sont déjà en place.
        Salutation militante et foufounalement vôtre ^^

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  12. kamjam

    Il existe aussi une contraception masculine, le « remonte couilles » : en gros c’est un genre de slip qui remonte a fond les testicules, pour les maintenir a une température suffisamment élevée pour tuer les spermatozoïdes. Mis en place par le dr mieusset a toulouse.
    Il y a aussi les injections d’hormones pour hommes.
    BTW saviez vous que les tests de médicaments sont faits sur des hommes pour justement éviter que notre cycle perturbe les résultats?

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  13. Fleur de Bitume

    Article assez complet,juste une précision,la ligature et la pose d’implants sont possibles pour les nullipares,la difficulté étant de trouver un praticien…

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui, justement 🙂
      On a pas parlé d’impossibilité mais de médecins réticents / qui ne le font qu’aux femmes ayant déjà eu des enfants.

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  14. Titou

    Une remarque tout de même, les gros labos favorisent ce qui fait tourner le commerce, mais en Inde, un contraceptif masculin a été développé, et est testé depuis plus de dix ans… Avec succès !
    Ici point d’hormones, une simple injection d’un gel dans le canal déférant avec une piquouse, totalement réversible, et c’est partit pour 10 ans !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Risug

    Il serait bon que notre pays s’ouvre aux méthodes de contraception masculine, tous les hommes ne se foutent pas de la paternité, et seraient bienheureux d’avoir la maitrise de leur fertilité eux aussi, d’autant que comme les hommes, toutes les femmes ne se valent pas, certaines prennent en otage leur mec en tombant enceinte sans leur laisser le choix (ce n’est pas courant, mais j’en ai été témoin trois fois…) et autant dire que dans cette situation, l’avantage ne tourne pas en la faveur de l’homme… (L’inverse n’était pas forcément vrai.)

    Puis franchement, je serais bien heureux à l’avenir de ne pas devoir imposer hormones+risques ma douce ni polluer la faune et la flore, ou encore participer à la régression de fertilité chez l’espèce humaine, bah oui, vous avez des estrogènes qui contaminent l’eau du robinet, encore une raison de bannir les contraceptifs hormonaux… (Ou d’arrêter de faire pipi ! =D )

    Sinon, l’abstinence, ça fonctionne aussi ! (Oui oui, je sors ! ^^ » )

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  15. @sympl

    Moi ca m’énerve aussi un peu de lire partout que la capote c’est chiant et inconfortable etc… C’est surtout une excuse de bitu (tavu, Archangie) pour pas en enfiler. Franchement si t’es avec la bonne personne à faire ce qu’il faut, c’est pas la capote qui va gêner. Et franchement, entre devoir se retenir à trois secondes de la fin et ca, j’ai décidé de quel côté se trouve l’inconfort.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ouais, disons que je comprends aussi qu’on aime pas mais entre ça et le risque avec le retrait ( 27% de risque de grossesses c’est pas rien) je pense que mon choix serait fait, en attendant de trouver quelque chose de mieux… Et ce serait non-négociable même pour l’éventuel bonheur de mon cher et tendre.
      On parle de quelque chose qui a des conséquences quoi !
      Bon, après cela dit tu n’auras aucun risque de grossesse pendant 9 mois mais bon 😀

      Répondre
  16. Jess

    « La contraception n’est principalement envisagée que comme un moyen d’attendre « le bon moment » pour débuter une grossesse. On tolère qu’une femme maitrise son corps et sa sexualité dans la mesure où elle accepte de se plier finalement à l’injonction de perpétuer l’espèce »…

    Tout est dit, là… Merci pour l’objectivité de cette remarque trop rarement lue/entendue… A quand la réelle liberté de choisir de ne pas se reproduire ?

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  17. Bouby

    Merci pour ce post vraiment vraiment très complet … Je prenais ma pillule depuis 5 ans … et il y a deux semaines, baaaaam, ca vient dans ta face en plein milieu de Ikea ( véridique ) malaise, (beau) pompier, urgences, examens, et embolie pulmonaire, petite, mais quand même, et effectivement, pillule et tabac, même avec 3 cigarettes par jour, et bah c’est pas compatible … Il en aura fallut du temps, maintenant, interdiction de pillule, interdiction d’implant, vu que c’est des hormones pareilles et de tabac, par la même occasion … Enfin voilà, je blablate, mais au moins, bah ça fait une expérience de plus, pour confirmer que la pillule, c’est bien, c’est cool, mais c’est vraiment vraiment à ne pas donner n’importe comment …
    Enfin voila, merci pour toutes ces informations ! 🙂

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  18. delFa

    Super billet! Moi je pense au sterilet. Partie en Erasmus j’ai arrété la pilulle parce que 1) elle me jouait de drole de tours les derniers mois. 2) ça me saoule de prendre un machin tous les jours si je ne vois pas mon mec de toute manière. Alors bon hin, basta pilulle!

    Par contre je tenais à partager ceci, C’est ma soeur qui a eu le lien par une newsletter d’un mec absolument gé-nial! dr. joyeux, je recommende à tous! ainsi que santé nature innovation qui parlent d’alternatives à la medecine « traditionelle ».

    http://www.lady-comp.be/francais/contraception/lady-comp.html
    Lady-Comp est un moniteur de fertilité destiné à la contraception naturelle. Il est programmé pour déterminer précisément le jour de l’ovulation dans le corps de la femme. Chaque matin au réveil, vous mesurez votre température à l’aide du thermomètre intégré pendant 50 à 60 secondes.

    ehben moi! ça me tente bien.. c’est juste que ça coute cher.

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    1. emi serres

      delFa, un conseil amical fait gaffe,
      l’utilisation d’un tel outil pour usage contraceptif est un détournement. C’est fait pour celles qui veulent tomber enceintes. Ca doit avoir un taux d’échec important, vu le concept.
      Car du coup, quand ton pic arrive, tu penses que 3 ou 4 jours avec protection suffisent par exemple. Sauf qu’un spermato, ça vit jusqu’à 5-7 jours dans le corps. Par exemple.

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  19. Luchsii

    Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais j’aurais ajouté un point qui me semble essentiel : pourquoi les gynéco / médecins / pharmaciens / etc. s’escriment à nous faire faire une pause d’une semaine avec la pilule (idem anneau vaginal) alors que pour la majorité des modèles, il est absolument SANS RISQUES et même préférable de la prendre en CONTINU ?
    Pourquoi forcer les femmes à avoir leurs règles chaque mois sous prétexte que c’est naturel, alors que, quitte à prendre des hormones, on peut s’éviter 1 semaine de désagréments / éventuelle mauvaise humeur / éventuelle anémie chaque mois ?
    Je vous le demande…

    Merci pour cet article 🙂

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  20. krystel

    11% des filles non diplômés prennent une contraception………………que dire
    pour ma part ma première pilule j’arrêtais pas de la vomir au bout d’un mois,j’étais tete en l’air, mais persuadé d’être protégé,le gynéco m’a prescrit la pilule en me donnant presque pas d’indication,j’ai mis l’implant j’ai saigné pendant 5mois,puis le stérilet hormonal +5kg et un ventre constamment gonflé et une nuit de la saint valentin passé avec des contraction très très douloureuse(au bout d1an d’essai), depuis je fais avec rien et je n’ai pas de copain en ce moment,y a des gens pour s’étonner que cela me tienne à cœur de pouvoir choisir ma contraception,mon ancienne directrice m’a dit que devait imposer le préservatif aux mecs sauf que les gars tu les connais au bout d’un moment ça les fait cher(voire plus pour un gars avec un sale caractère)

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  21. Anais

    ton article est vraiment complet.Moi je n’ai pas eu le problème d’être mal informer,car dans mon école quand on étudiait les relations sexuelles (3 fois sur tout mes secondaires –‘),on nous parlait de tout les moyens de contraception que tu viens de dire.Mais j’ai également bien été informer par ma mère et ma gyneco des différents moyens contraceptifs.J’ai choisi la pilule car je ne fume,et que lorsque j’ai commence celle-ci c’était pour cause hormonales,j’avais 13 ans j’avais mes regles depuis un ans et ca n’allait pas j’avait de forte règles pendant un mois entier puis une semaine de tranquillité puis ca recommencer.Donc on m’as fait prendre la pilule car j’était anémique le but premier de la pilule pour moi était d’avoir des regles normales.Des années plus tard,des années plus tard ma pilule m’as servi a un autre but .J’ai choisi la pilule car j’était tj une petite fille a l’époque et que je n’était pas alaise avec l’idée du stérilet.

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  22. Laura

    Bon article !

    Pour ma part, j’ai arrêté la pilule il y a un an et demi et suis passée au DIU cuivre. J’avais peur que ma gynéco refuse, comme je n’ai jamais eu d’enfant. Mais non, elle a de suite acceptée, m’a tout expliquée. La pose a été douloureuse (mais à l’inverse une amie elle n’a rien senti). Pendant les 6 premiers mois, mes règles étaient plus fortes et j’avais très mal quelques jours avant les règles (mais vraiment très mal). Et depuis… le paradis : mes règles sont moins fortes qu’avant sous pilules, ou même sans contraception hormonale, je n’ai plus mal (mais plus du tout, genre, rien du tout du tout. Le pied).
    Donc voilà, entre le stressage que me causait la pilule (argh j’ai du retard, ahhh j’ai oublié ahhh j’ai plus de plaquettes), le fait de ne plus avoir à m’en préoccuper, la fin de l’excema (la pilule me donnait des démangeaisons…) et une libido plus forte et des sensations plus fortes aussi, c’est top moumoute.

    Si vous avez du mal avec la pilule (ou même si ça se passe bien mais que vous en avez marre) faut pas hésiter à tester d’autres moyens de contraception, ça change la vie ! Et si votre gyneco fait barrière, penser aux sage-femmes 😉

    et pour plus d’info, le blog de Martin Winckler déjà cité est super.

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  23. Gwen

    Merci ! Je me reconnais dans la situation « gynéco qui n’écoute pas ». J’étais en alternance sur 2 villes différents éloignées de 600 kms, et dans mon job j’allais beaucoup dans des hôtels. Je passe sur la plaquette oubliée à l’hôtel, dans une ville alors que je suis dans l’autre, les soirs où je bossais tard dans la nuit et que je zappais souvent la pilule.
    J’ai demandé à mon gynéco de passer à l’implant. Il a refusé me disant que ça ne fonctionnait qu’une fois sur 2. J’ai répondu que soit il me le posait soit j’allais voir ailleurs ! Je le porte depuis novembre 2012 et ce n’est que du bonheur ! Faisons-nous entendre, c’est notre corps !

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  24. Enya

    Article très complet en effet!
    En revanche, il est possible d’avoir tous ces choix et de ne pas avoir la solution non plus.
    Je pense que la science a encore des progrès à faire de ce côté là!
    Par exemple, je ne supporte pas du tout les hormones. J’ai pris la pillule pendant un an, et non seulement j’ai subi tous les effets secondaires de la boite, mais en plus depuis que j’ai arrêté il y a 4 ou 5 ans je n’ai plus jamais eu un cycle normal alors que j’étais réglée comme du papier à musique! Depuis j’enchaine les aménorrhées et les cycles avec des menstruations qui durent 2 semaines!! Bref autant dire que j’ai banni les hormones à vie de ma contraception!
    Sauf que voila! Monsieur mon homme est allergique au latex (on fait rien de simple nous!) Alors oui il existe des marques de préservatif sans latex, sauf que le prix est multiplié par 10!
    Il ne reste qu’une solution, le sterilet en cuivre! sauf que j’ai eu le malheur de lire sur internet des tonnes de commentaires de gens qui sont tombés enceintes avec un sterilet en cuivre parce qu’il se serait déplacé et qu’on s’en aperçoit bien sur pas!
    Donc pour le moment on se ruine en préservatifs alors que soyons honnête, bien que très utile pour éviter les mst en tout genre, au bout de 8 ans de relation, on aimerait bien passer à autre chose niveau sensation et liberté!

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Je vais me fâcher tout rouge si tu continues à aller lire les avis personnels des gens sur l’internet tu sais ! Comme ça : è_é
      😀

      Tu sais, on a plus tendance à parler des problèmes qui nous arrivent et témoigner négativement que l’inverse. Du moins si on le fait positivement ce sera plus concis et ça restera moins en mémoire 😉 Si ça peut te rassurer – et comme tu pourras le lire ici- on est nombreuses à avoir un DIU au cuivre. Sur la page du blog une demoiselle parle de son expérience et de son DIU qui s’est déplacé (il est à l’horizontal à présent !) mais ça ne pose pas de problème.

      Moi ça fait 4 ans avec mon stérilet et j’ai des copines pour qui ça s’est super bien passé aussi. Au pire tu peux le perdre mais tu le verras direct 😉

      Bref, si jamais, c’est une solution envisageable si tu as envie, parce que je comprends bien que dans une relation longue c’est pas l’envie d’arrêter le préservatif qui manque. Surtout dans votre cas. Courage !

      Répondre
    2. JaRo

      préservatifs au latex c’est pas si cher que ça … les skyn de durex se trouvent sur le net et moins cher qu’en magasin… et en supermarché c’est environ 8€ les 10 … (dixit la nana adepte du modèle car intolérante au latex)

      Répondre
    3. childfree francophone

      Allez au Planning familial. Les préservatifs feminins sans latex sont gratuits et peuvent être utilisés comme des préservatifs masculins (en attendant mieux bien sûr)

      Répondre
  25. Enya

    Merci de ta réponse!
    Effectivement je suis tentée mais j’ai toujours cette peur et je flippe un peu d’avoir la boule au ventre chaque mois et d’acheter des tonnes de tests de grossesse! d’autant qu’avec mes aménorrhées, dur de savoir si on a du retard!
    Et puis je suis nullipare! donc dur de trouver un gyneco cool!
    D’ailleurs sans ça, dur de trouver un gynéco sympa tout court! (ou alors je suis chiante!!)

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    1. Cécile

      Salut, alors comme remède au gynéco chiant, il y a la sage-femme libérale cool!!! Il y en a plein, elles posent des DIU au cuivre et autres… Et devines, elles prennent du temps pour leur patientes!!!!Je suis sure qu’il y en a plusieurs autour de chez toi!!!
      Sinon, il y aussi les médecins généralistes cool… (Mais je fais moins de pub, faut pas déconner j’ai quand même ma profession a défendre!! ^^)
      Voilà et sinon, le DIU au cuivre c tout bonnement le bonheur. Qd tu a repris l’habitude d’un cycle naturel, tu reprends confiance en ton corps. Et si tu flippe pour savoir si il est là, il suffit de vérifier de temps en temps si tu sent les fils, c pas plus dur que de mettre un tampon sans applicateur!!! Bon courage dans tes recherches.

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  26. Beatrix

    Selon la loi, les contraceptions définitives / stérilisations sont ouvertes à toutes les femmes majeures… dans les faits, oui, c’est plus dur,d e nombreux médecins refusant de pratiquer cette intervention ou même d’en discuter… on en revient donc encore au même constat: Mon droit, mon choix, mais pas trop…

    Merci en tout cas, super post! <3

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  27. Lili

    Je suis étudiante en médecine actuellement en gynéco et je trouve cet article bien mais pas parfait.
    La contraception, c’est clair, on en parle pas assez. Que certains médecins soient mal formés, c’est sur (les vieux en cabinet surtout). Mais de la à les diaboliser… Je ne suis pas sûre que ce soit le bon moyen! Je viens de valider ma 5eme année et justement on avait tout un chapitre sur la contraception. Avec tout ce que vous dites et un peu plus.
    Alors je vais me permettre de nuancer certaines infos sur certaines méthodes.
    – le stérilet pour les nullipares (celles qui n’ont jamais eu d’enfants). Je suis bien placée pour en parler, je m’en suis fait poser un il a une semaine tout pile. Pas de chance, j’ai vécu le pire moment de ma vie… Des douleurs comme jamais! Bon c’est pas le cas de tout le monde tant mieux, mais il faut souligner le fait qu’il existe une contraception pour chacune et qu’il ne faut pas faire l’apologie d’une méthode ou d’une autre. Je lisais récemment un article sur mademoiselle qui parlait des gros méchants gynéco qui ne voulaient pas placer de stérilets aux femmes n’ayant pas de partenaire stable, et la ô scandale! Si on ne veut pas placer de stérilet chez les femmes dans ce cas la, c’est qu’en temps que professionnels médicaux on est confrontés à la nature humaine tous les jours et nous sommes aussi des humains. Le DIU empêche de tomber enceinte, mais n’empêche pas de choper une IST. Et oublier un préservatif une fois ou 2 ça arrive, ça ne fait pas de nous pour autant une traînée… Sauf qu’il suffit d’une fois pour une infection, pas symptomatique, on d’en rends pas compte. Et certains germes peuvent entraîner ce que l’on appelle une endométrite, voire une salpingite si ça remonte plus haut. Et ça, ça peut entraîner des séquelles lourdes sur l’utérus et les trompes, incluant la stérilité, et ce malgré traitement. Ok, il n’y a pas que comme ça que l’on attrape une salpingite, mais c’est le plus gros facteur de risque identifie, et la loi du plus grand nombre conduit les gynéco, non pas à vous priver de contraception, mais celle la mieux adaptée à vous et votre situation de vie. Parce que 10 ans plus tard si vous êtes stérile, c’est de nouveau vers votre gynéco que vous vois tournerez, mais avec votre avocat, si vous ne pouvez plus enfanter comme vous le souhaitez parce qu’il a accepté de vous mettre un stérilet malgré les recommandations.
    – parlons justement du désir d’enfant! Pourquoi ne pas faire de contraception définitive à celles qui n’ont pas eu d’enfant? Vous oubliez déjà de mentionner l’age. Passé 45 ans et sans enfants je e vois pas ce qui s’y oppose en attendant la ménopause, puisqu’une grossesse à cet âge est très peu probable et serait à risque non négligeable de complications pour la maman et le bébé. Bref. Encore une fois c’est une histoire d’expérience de longues années qu’on les médecins au contact des femmes. Ces méthodes chirurgicales dont vous parlez sont irréversibles. Certes pratiques (pas d’hormones, pas de corps étranger…) mais définitives comme on le disait. Et justement le désir d’enfant est souvent dépendant de l’âge, du compagnon, de tout un t’as de facteurs qui font que peut être à 30 ans tu es convaincue de ne jamais en vouloir et qu’à 32 tu te damnerais pour avoir un gosse. La psychologie humaine est très complexe! Du coup le bon vieux précepte : mieux vaut prévenir que guerrir : on préfère laisser à une femme jusqu’au bout le potentiel choix de pouvoir avoir une grossesse et ce naturellement, plutôt que de la revoir un jour avec des regrets.

    Moralité : il ne faut pas prétendre que les gynéco et professionnels de santé vous connaissent mal ou parfaitement. Il ne faut plus penser que le médecin est omniscient et vous impose ce qu’il juge bon pour vous. On peut trouver des cons partout, reac, avant gardiste, mais il ne faut pas faire de généralités (le médecin reste un humain, vous avez la même proportion de cons que dans la réalité).
    La contraception c’est chacune la sienne. On doit pouvoir en parler entre nous, avec son medecin, sa sage femme. Et si votre médecin ne vous satisfait pas sur ce point, libre à vous de lui expliquer votre manière de voir les chose, ou même d’en changer!

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Salut Lili,

      Effectivement il est possible que notre article ne soit parfait, notamment parce que nous ne sommes pas parfaits non plus 😉

      On ne tombe pas (du moins je n’ai pas l’impression) dans la diabolisation des médecins non plus, puisqu’on parle du planning qui est une méthode pour avoir les adresses de ceux plus ouverts. C’est d’ailleurs ce que je dis dans la note : comment une personne qu’on ne voit que 30 minutes peut-elle influer sur notre vie à ce point ? Parce que oui, cette personne est humaine, a des idées, des avis, une orientation politique qui va influer sur ses actes – et donc sur nous.

      D’ailleurs — et j’en suis ravie — c’est vraiment bien que vous ayez des cours là dessus ! Peut-être que cela permettra à une nouvelle génération d’être plus à l’aise avec ces questions et ainsi redonner de la liberté de choix pour les femmes en les informant, non ? 😉

      De même que cela pourrait se faire avec l’arrivée des SF !

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    2. agathetournesoleil

      Hum, Lili, si je peux me permettre une remarque, c’est très bien si vous avez des cours sur la contraception (encore heureux dirais-je même). Pour autant, cela ne change rien au fait que vous n’avez pas à prendre de décision pour la patiente. Si elle a décidé après des informations « éclairées » qu’elle souhaitait un DIU (et ce même si vous ça vous hérisse parce que vous considérez que son mode de vie ne s’y prête pas), c’est SON CHOIX. Aucun médecin ne doit choisir pour sa patiente, il doit juste lui donner des informations fiables, respectueuses des dernières données de la science. POINT.
      De même, personne n’a à émettre de jugement sur le choix ou non d’une femme de se faire ligaturer. C’est SON CHOIX.

      Je vous recommande afin d’améliorer votre cursus de vous pencher sur la méthode BERCER, qui est enseignée dans la faculté de médecine de BREST par le Dr LINET et qui explique cela très bien.

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      1. Unefillevenere

        Mais zut ! « Son choix » « Son choix » et la vasectomie alors ? C’est le choix de qui ?

        Il faut arrêter de toujours parler de « choix »… La stérilisation, à 20 ans, peut engendrer des conséquences psychologique et hormonales importantes et irréversible. Car OUI, les hormones affluent notre corps et cela on le sait même sans faire d’étude de médecine.

        Donc moi qui ne veut pas d’enfants de ma vie et qui n’ait que 20 ans, je n’irais pas me lacérer sans savoir ce que je penserais à 30 ans.

        Concernant votre méthode, je pense que l’on peut l’apprendre ailleurs également.
        En résumé, vous reprocher aux autres d’avoir leurs avis personnel tout en imposant le votre et je trouve cela malhonnête.

        Répondre
        1. Nepsie Auteur de l’article

          Mais, on n’oblige personne à se faire stériliser. Je ne comprends pas ton message.
          Nous parlons -en gros- de ce qu’il est possible de faire. C’est tout.

          Tes propos sur la lacération sont néanmoins malvenus. Il y a ici des femmes qui ont ou auront recours à la stérilisation. C’est leur choix, merci de le respecter.

          Répondre
        2. Jamed Lavy

          Il n’a pas été question d’imposer quoi que ce soit ici. Juste de démontrer des faits souvent occultés et de rétablir certaines vérités concernant la stérilisation (« c’est difficile, mais pas impossible à obtenir »). Et oui, la vasectomie c’est important aussi, mais tout le monde ne vit pas en couple stable hétéro non plus.

          Par ailleurs les méthodes décrites ne touchent pas au système hormonal et ne « lacèrent » rien du tout précisément. Le temps est fini de considérer la stérilisation volontaire comme une mutilation. Et je ne vois pas non plus d’où sortent ces histoires de « conséquences psychologiques » à 20 ans : personnellement je ne connais aucune femme de cet âge qui a pu obtenir gain de cause, du moins en France.

          Répondre
    3. Jamed Lavy

      Je suis toujours étonnée par cette ferveur à défendre ces pauvres médecins qui jugent à la place des femmes et des hommes qu’ils connaissent peu ou mal (et quand bien même…) de ce qui serait bon pour elles ou pour eux, et non les droits de ces dernier-e-s en matière de contraception, réversible ou non.

      Il faut tout de même savoir que s’il n’est pas impossible d’en trouver un ou une qui accepte de respecter la loi ou d’orienter ses patient-e-s vers quelqu’un de plus ouvert, cela demeure un combat ainsi qu’une perte de temps ou d’argent pour les personnes qui veulent simplement voir leur fertilité disparaître.

      Qu’on lise un peu les témoignages de ces recherches qui ont parfois duré des années sur mon blog ou ailleurs. Mépris, infantilisation, mensonges par omission sont encore bien trop souvent légion et il me semble par ailleurs absurde voire humiliant de faire poireauter des femmes majeures et en capacité de réfléxion (merci) qui se sont toujours souhaitées stériles jusqu’à la ménopause

      Parler des regrets qu’éprouvent certain-e-s ne changent rien à l’affaire quand bien même ils seraient nombreux, ce qui est évidemment très loin d’être le cas. Avoir un enfant aussi est une chose irréversible par exemple, et si l’on change d’avis, qu’en faire ? On peut aller très loin comme ça… Mais curieusement c’est toujours dans le même sens qu’on va.

      Répondre
    4. Tori

      Je trouve ça paternaliste de dire que le ou la médecin préfère refuser la stérilisation plutôt que d’avoir à faire face à une personne qui, deux ou quinze ans plus tard regrette son choix.
      Newsflash : les gens sont responsables de leurs choix. S’ils regrettent leur décision – ils sont adultes, on leur a donné les info, on leur a parlé du risque de le regretter – c’est leur problème.

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    5. JaRo

      ok je vous ai lue.

      et même si j’ai voulu avoir des enfants, quelle autre personne plus que MOI est mieux placée pour connaître ce désir ??? pourquoi une personne extérieure irait décider à ma place, si à 20 ans je sais que je ne veux pas d’enfant ! et si à 30 je regrette, ben j’assume ma vie et mes choix !! mais si le monde médical se comporte en infantilisant les patients, ça ne va pas !!! si la femme fait ce choix en toute connaissance de cause à 20 ans, quitte à rencontrer un professionnel genre psy, en parler ensemble un moment, mais son choix lui appartient !!!

      je suis vraiment choquée, qui plus est dans les mots d’une future praticienne, de lire ce paternalisme de « on préfère laisser à une femme jusqu’au bout le potentiel choix de pouvoir avoir une grossesse et ce naturellement, plutôt que de la revoir un jour avec des regrets. »

      ON, n’a rien à décider dans ce cas là !!! c’est ELLE, et ELLE seule qui décide !!!

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    6. emi serres

      Je vais me permettre de répondre à la future soignante que je vous *souhaite* d’être.
      Quelqu’un qui s’interroge sur son savoir, son privilège, et qui questionne son attitude/éthique.

      ‘Si on ne veut pas placer de stérilet chez les femmes dans ce cas la, c’est qu’en temps que professionnels médicaux on est confrontés à la nature humaine tous les jours et nous sommes aussi des humains. Le DIU empêche de tomber enceinte, mais n’empêche pas de choper une IST’
      -> Non c’est vrai, mais comme *ce qu’ils font de leur cul n’est pas votre problème*, vous venez juste de faire un refus de soin.

      ‘la loi du plus grand nombre conduit les gynéco, non pas à vous priver de contraception, mais celle la mieux adaptée à vous et votre situation de vie.’
      -> Mais ce n’est pas à vous d’en décider. Vos patientes ne sont pas vos enfants. C’est donc bien un refus de soin. Comprenez moi bien : votre devoir est d’exposer les risques de son comportement au patient. Mais en décider pour lui c’est du moralisme ou du paternalisme. Et ça va à l’encontre de l’éthique de votre profession. De la loi 2002. De la dignité de vos patientes.

      ‘c’est de nouveau vers votre gynéco que vous vois tournerez, mais avec votre avocat, si vous ne pouvez plus enfanter comme vous le souhaitez parce qu’il a accepté de vous mettre un stérilet malgré les recommandations.’
      -> Citez moi des cas en France. Si on en trouve 10 en 10 ans qui ont été condamné-e-s sur de telles charges, alors je vous accorderais l’argument. Sinon c’est fallacieux, en ce sens que si le patient et consentant et éclairé, vous êtes dans le cadre de la loi 2002. Faite signer un truc sinon. Mais ne décidez pas à la place des gens.

      ‘La psychologie humaine est très complexe! Du coup le bon vieux précepte : mieux vaut prévenir que guerrir : on préfère laisser à une femme jusqu’au bout le potentiel choix de pouvoir avoir une grossesse et ce naturellement, plutôt que de la revoir un jour avec des regrets.’
      -> Et vous décidez donc encore à sa place. Le délai de 4 mois n’est pas là pour rien.
      C’est très très rarement une démarche spontanée et/ou irréfléchie que de se stériliser. Quand même.

      ‘Il ne faut plus penser que le médecin est omniscient et vous impose ce qu’il juge bon pour vous’
      Cher futur médecin, vous venez de démontrer le contraire, hélas. Tout du long de votre post. Vous imposez ce que vous jugez bon pour le patient que vous ne voyez que quelques heures dans votre vie en pensant savoir mieux que lui ce qui lui conviendra. Et vous trouvez ça normal.
      Vous sortez à peine d’un conditionnement de plusieurs années en médecine : j’ai bon espoir que vous entendiez sans vous vexer ce que je vais vous dire pour finir :
      Si vous persister dans une attitude aussi peu respectueuse de l’avis, la capacité de comprendre, de choisir et de décider des vos patientes, je n’aimerais pas être dans votre patientèle. Et je n’y resterais pas longtemps.
      Bon courage pour la fin de vos études, sincèrement.

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  28. Missa

    [TW : violence médicale]

    Attention, ne lisez pas si vous allez bientôt vous faire poser un stérilet, je voudrais pas vous faire peur! Juste rapporter un témoignage. Si vous avez un bon gynéco il ne devrait pas y avoir de souci et faites surtout en sorte de bien vous informer 😉

    J’ai une amie qui s’est fait posé un stérilet, mais sa gynéco a été exécrable! Déjà, elle l’a informé de rien, elle lui a pas dit les éventuels risques, ni effets secondaires que cela pouvait avoir… Elle a donc très mal au ventre pendant ses règles. Et surtout, quand elle lui a posé elle lui a fait très mal et ne l’a pas prévenue que cela allait lui faire mal, elle lui a écarté le col sans prévenir. En plus, elle l’a mal posé (super combo). Le stérilet ce serait perdu on ne sait pas trop où… Elle va être obligé d’aller à l’hôpital pour se le faire retirer, ça fait des mois qu’elle souffre comme ça et elle n’a obtenu un rdv que pour ce mois-ci. Je suis pas médecin, mais dois bien y avoir des risques d’infection quand c’est comme ça, elle souffre le martyr, je comprends pas qu’on l’ait pas prise en charge avant…

    Bref, je trouve qu’on a un rapport très complexe avec le personnel médical (pas uniquement au niveau de la contraception), qui a tendance à nous infantiliser (et décider pour nous) et à considérer qu’on doit leur faire confiance les yeux fermés, et donc à ne pas trop expliquer/informer, comme si le patient ne pouvait pas comprendre, et de ce fait qu’il ne peut pas savoir ce qui est le meilleur pour lui-même. Le problème selon moi est que le médecin dispose d’un savoir qu’évidemment le patient n’a pas, et que donc le patient a à la fois tendance à se dédouaner en « mettant sa vie entre les mains d’un professionnel » et le médecin à considérer, même avec toutes les bonnes intentions monde, que comme il sait mieux, il peut mieux décider voir décider à la place de son patient. C’est vraiment très complexe comme relation, et je juge pas les médecins, ni les patients. Mais c’est selon moi un problème assez important qu’on doit souligner, et je crois que le milieu médical commence à s’en rendre compte et à travailler dessus.

    Désolée pour le pavé, et félicitations pour cette très bonne planche de BD 😀

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  29. Junon

    Une petite précisons Nepsie: si beaucoup d’hommes n’apprécient pas de porter un préservatif, c’est sûrement parce que la taille n’est pas adaptée. Il semblerait que pas mal d’hommes soient confrontés au même problème que pas mal de femmes avec leur soutien gorge, à savoir ignorer ce qui leur va le mieux. Pour ça, il y des marques très bien comme My Size pour tous les formats et tous les types de pénis.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui, c’est vrai Junon ! C’est aussi une question d’information sur les préservatifs aussi. Savoir ce qui existe en taille, matière, etc c’est primordial.

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  30. Mapami

    Je trouve ton article sympa mais concernant la toute petite partie où tu parles des méthodes contraceptives naturelle en faisant un gros amalgame, j’ai été fort déçue.

    Je ne sais pas d’où tu sors tes chiffres, ni même comment, en mélangeant toutes les contraceptions naturelles (température, billings,…) tu peux arriver à ces chiffres (c’est comme si tu parlais de contraception hormonales en mélangeant implant, pillule et sterilet, en donnant des chiffres de réussites… ça n’aurait aucun sens…). Personnellement, j’utilise la méthode Billings depuis maintenant 2 ans (en contraception ET pour la conception), ansi que plusieurs de mes amies depuis bien plus longtemps. Et je peux te dire que mon pourcentage d’angoisse à la fin du cycle est (enfin) redescendu à 0 (oui oui, 0%) contrairement à la pillule que j’ai connu avant, que je savais nocive pour mon corps et que j’oubliais parfois. Alors oui, le facteur de risque est plus élevé, car humain. Donc si tu es bien formée (oui oui il y a des formations, on ne devine pas comment on est foutu, et ça, ni les court de svt ni ton gynéco pourra te l’apprendre) le facteur de risque peut avoisiner les 0%. Et cerise sur le gâteau, tu n’imagines pas à quel point j’ai appris comment fonctionnait mon corps, je suis actrice, consciente, et aucune contraception que j’ai pu connaître avant ne pas apporté cela, mais simplement me faire croire que je n’étais pas capable de gérer mon corps moi-même, que seuls les medecins et les médocs pouvaient le faire.

    Concernant les cycles non réguliers, c’est justement l’intérêt de cette méthode, il peut arriver qu’on ai deux ovulations en un cycle (si si) et bien figure-toi que grâce à cette mêthode, on le sait (encore une fois on voit qu’il n’y a pas eu beaucoup de recherches là-dessus).

    Et pour finir, figure-toi que je peux faire l’amour quand je veux aussi, car rien ne m’empêche d’utiliser un preservatif pendant mes quelques jours de fertilité (ou justement pas si je veux avoir un enfant).

    La découverte de cette méthode a été plutôt une révélation pour moi : je ne me sens plus infantilisée, je n’ai aucune contrainte, mon mari est concerné et lui aussi acteur de NOTRE contraception, et lorsqu’on veut des enfants, c’est quand même plus simple de savoir quand on est féconde…

    Bref, chacune sa contraception, mais je ne vois aucun intérêt d’aller descendre la méthodes billings (en l’associant grossièrement à d’autre méthodes naturelles peut-être plus controversées). C’est domage de désinformer plutôt que d’avouer que ça, tu ne sais pas…

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    1. Le Vilain

      C’est ton expérience. Les méthodes naturelles te conviennent, c’est cool. Je suis content pour toi, sincèrement, et je ne pourrais être plus d’accord : la bonne contraception est celle que la femme choisit.
      Simplement, nous avions deux choix pour élaborer cette note : utiliser le ressenti de quelques personnes ou nous servir des statistiques de la Haute Autorité de Santé (HAS pour les intimes). On a finalement choisi la seconde option. Tu es donc tout à fait libre de leur écrire (ainsi qu’à l’OMS, pourquoi pas, puisqu’on a pompé chez eux aussi) et de contester leurs méthodes statistiques, voire de leur proposer d’établir un protocole de recherche moins biaisé.

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      1. Mapami

        Je vois que vos recherches semblent sérieuses, c’est les leurs qui ne le sont pas donc ? Mais si on cherche un peu, on voit que l’OMS donne aussi des statistiques pour chaque méthode naturelle, c’est donc vous qui avez choisi d’en faire un amalgame abordé de manière négative et ridiculisante. De plus je ne pense pas qu’il y ai des quelconques statistiques concernant un taux d’angoisse à la fin du cycle… Le problème ne vient donc pas de vos recherches, mais de ce que vous choisissez de dire et de l’avis personnel que vous y mettez. Vous parliez d’avoir fait le choix de ne pas utiliser le ressenti de quelques personnes, mais vous « servir des statistiques de la Haute Autorité de Santé (HAS pour les intimes). », pourtant moi, je lis ici le ressenti personnel de quelqun…

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        1. Le Vilain

          C’est un fait, les méthodes naturelles telles qu’elles sont appliquées sont moins fiables que les autres et ne sont pas envisageables pour une personne ne pouvant assumer le risque d’une grossesse. Il aurait été malhonnête de présenter cela autrement.
          Pour le reste, tu t’imagines des choses et tu viens pleurer parce qu’on ne va pas dans ton sens, ce qui me fait rigoler très fort. Nous n’avons aucun intérêt à convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, et personne ne viendra te forcer à te faire poser un DIU ou à prendre la pilule. Ton indignation est donc sans objet aucun.

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          1. Marine

            Votre article est très bien mais je suis d’accord avec Mapami, vous présentez la contraception naturelle de façon péjorative et faites preuves de la même étroitesse d’esprit que les gens que vous dénoncez, c’est dommage.

          2. Nepsie Auteur de l’article

            Il n’y a pas de contraception naturelle. Il ne s’agit que de méthodes pour espacer les grossesses et il aurait été malhonnête de dire le contraire.

          3. Mapami

            Je vois que j’ai blessé quelqu’un, il est difficile de remettre en question son propre travail, je vous comprends. Étant donné votre manière de me rire au nez sans vous remettre en question, cet échange n’a plus aucun intérêt. Je vous souhaite d’aprendre l’humilité dans votre travail, je vous assure que ça apporte beaucoup, c’est par les erreurs que l’on grandit 🙂

          4. Nepsie Auteur de l’article

            Tu n’as blessé personne.
            Nous remettons notre travail en question quand il le faut (nous avons d’ailleurs modifié des éléments suite à des remarques) mais il s’agit de parler de contraception et le retrait ou les méthodes naturelles n’en sont pas. Je répète ce que dis le Vilain mais nous ne forçons personne à décider d’une contraception suite à ce poste et acceptons volontiers de dire que si ces méthodes conviennent à des femmes / des couples tant mieux.
            Par ailleurs nous te laissons le soins d’informer qui tu veux de tes propres méthodes si tu le désires.

            Bonne continuation.

  31. Exhalaison

    Moi je trouve ça dégueulasse de devoir payer mon patch 40 euros pour trois mois surtout ; ça fait un sacré budget au final ( et ça les mecs s’en rendent absolument pas compte )

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  32. Julia

    Je vais aller contre la tendance de ces commentaires, mais personnellement, étant bien informée, connaissant ces pratiques et les risques associés, je suis tout de même très contente d’avoir lu ce post.
    Il est complet, drôle, ne véhicule pas de fausses idées si on ne lit pas tout au pied de la lettre.
    Et synthétise bien, sans être exhaustif-parce-que-ce-n’est-pas-le-but et que c’est bien comme ça.

    Grâce à toi, j’ai repris ma contraception en main puisque je viens de prendre rdv chez une gynéco, chose que je n’avais pas fait depuis 6 ans.

    Merci Nepsie!

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  33. Ping : Contraception | Pearltrees

  34. Rainbow Dash

    Je voulais te dire encore une fois que ton article était plutôt chouette et que du coup, j’ai appris des choses concernant la stérilisation (je pensais bêtement que l’on devait attendre d’avoir eu au moins un enfant alors que pas du tout donc merci :D) ainsi que tout ce qui concerne l’accès au stérilet pour les nullipares. Et je suis parée pour ma visite à l’hôpital à la rentrée avec toutes les informations sur mes droits.

    Du coup je vais retourner me documenter encore un peu.
    Plein de courage pour répondre aux prochains commentaires et bonne continuation, j’aime beaucoup ce que tu fais !

    Répondre
  35. Drärk

    Je remets quelques infos si cela a été noyé dans les commentaires 🙂

    Pour les personnes intéressées par un stérilisation à visée contraceptive et ne trouvant pas de praticien-ne tolérant-e, je vous invite à visiter le site de l’association du Mouvement Libre pour la Stérilisation Volontaire : http://mlsv.tk/

    Et/ou à contacter l’association par message privé sur Facebook :
    https://www.facebook.com/pages/Mouvement-Libre-pour-la-St%C3%A9rilisation-Volontaire-MLSV/251055204976516?sk=timeline

    Je suis membre mais peu active, pour le moment, je file surtout les infos et rectifie le tir quand je constat un oubli. Quand je me lancerai dans l’aventure de la stérilisation à visée contraceptive du haut de 27 ans (actuellement) et étant nullipare, je sens que je vais me marrer (ou pas…).

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    1. Ln_hana

      Oh oui, tu vas te marrer! Car même avec plusieurs enfants, un âge plus avancé et des problèmes de santé, on refuse cette méthode aux femmes sans aucun respect de la loi!

      Bon courage en tout cas pour ce combat long, difficile et même humiliant parfois quand les médecins vous font comprendre que vous n’êtes pas capable de prendre vos décisions par vous même.

      Répondre
  36. Ping : Contraception | Pearltrees

  37. Caroline

    J’avais trouvé un gynécologue qui avait accepté de me poser un stérilet parce que la pilule ne me convient pas du tout et les préservatifs je ne suis pas forcément pour puisque ça ne me parait pas super safe. Seulement voilà étant nullipare mon col de l’utérus n’était pas assez ouvert naturellement et je n’ai juste pas supporter ni la canule pour mesuré mon utérus ni les pinces pour écarté le col : j’ai crié dans le cabinet et je suis tombé dans les pommes ou mon gynécologue m’a dit que le stérilet ça sera après des bébés. Je suis donc malheureusement condamnée à prendre la pillule qui me donne des nausées comme pas possible. Si vous avez la chance de pouvoir vous faire mettre un stérilet sans douleur aller au black market des gynécologues pour avoir l’adresse d’un qui accepte et foncé si vous ne supportez rien d’autre.

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    1. agathetournesoleil

      Ou alors, vous consultez qqn d’autre (sages-femmes) qui saura trouver une technique pour que la pose du DIU soit possible : homéopathie, hypnose, relaxation… 😉

      Répondre
  38. Unefillevenere

    Je peux savoir où est mon commentaire ? Je n’ai pas été méchante ni rien il me semble.

    Alors c’est comme ça ? Ceux qui sont d’accord, j’approuve, ceux qui me contredisent, je jarte ?

    Je suis vraiment déçue.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Je n’ai pas vu de commentaire de ta part ici et tous les commentaires sont approuvés :/. Ce n’était pas chez Le Vilain plutôt ?

      Répondre
  39. Leah

    Bonjour, merci pour cette bd bien expliquée et appelant les femmes à mieux se renseigner elles-mêmes.
    Au bout de 5 ans, je n’ai plus supporté ma pilule, grosses céphalées :/
    Mon gynéco me l’a faite arrêter de suite et on a testé diverses méthodes (anneau, cérazette, diu cuivre), qui ne m’ont pas convenues du tout. Quand je lui ai parlé de la stérilisation entre deux méthodes (sur le ton de la plaisanterie au départ vu que je m’attendais à un refus), il a de suite accepté.
    L’an dernier, nullipare, 29 ans, j’ai donc pu me faire opérer 🙂
    Par contre, l’opération a été très mal perçue par une partie du personnel hospitalier, notamment la deuxième chir qui s’est permise des réflexions désagréables sur mon choix, alors que j’étais à oilpé sur la table d’opération en attendant l’anesthésie et mon gynéco. Bien sûr, rien n’a été dit devant lui, qui était furieux quand je lui ai raconté. Et apparemment ça a bien jasé à l’hosto après l’opération (toujours dans son dos 😮 )
    Et si c’était à refaire, il le ferait, car pour lui c’était mon choix.

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Super ! Merci pour ton témoignage ! C’est dingue et à la fois super courageux de ta part. Les réactions sont navrantes, elles.
      Fiou !

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    2. Jamed Lavy

      C’est ce qui s’est passé pour moi malheureusement aussi. Le médecin était d’accord mais pas toutes les infirmières. Certaines étaient certes étonnées et je peux bien le concevoir, d’autres ont été plutôt désagréables et intrusives. A croire qu’il aurait été souhaitable que je parte en courant de l’hôpital à la dernière minute alors que justement j’attendais là un acte libérateur…

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      1. Le Vilain

        Quand on pense qu’une des premières choses qu’on dit aux stagiaires dans le milieu hospitalier, c’est de ne pas juger… Il serait bon qu’une partie du personnel ait droit à un petit rappel de temps en temps, semble-t-il.

        Répondre
  40. heren

    Très bonne bd qui informe sur un sujet sérieux avec humour. Je ne sais pas si c’est parce que le sujet m’interpelle plus depuis quelques temps mais j’ai l’impression que ce genre de billet se multiplie sur le net. C’est pas plus mal d’autant plus qu’il ne fait pas l’impasse sur la stérilisation pour les nullipares. J’en fais partie. Depuis février je suis libre. Je n’ai vu qu’un seul chir qui a refusé (avec une excuse…. En gros il refusait de me faire prendre les risques d’une AG mais si j’avais eu un enfant peut-être qu’il aurait accepté…) son collègue a accepté « pour respecter la loi et m’éviter de faire le tour des chir du département ». Je n’ai eu de questions sur le pourquoi une salpingectomie bilatérale (ablation des 2 trompes) que par un infirmier qui a eu une réaction super respectueuse de mon choix. Je ne regrette absolument cette intervention qui me permet d’avoir une vie sexuelle totalement epanouie car libérée de ma phobie de tomber enceinte. Mon seul regret est qu’on me renvoie toujours à la figure le sempiternel « comment tu peux etre sure que tu changeras pas d’avis ? » si je n’avais qu’un seul doute là dessus je n’aurai pas demandé une ablation des trompes.
    Chacun doit pouvoir avoir une vie sexuelle épanouissante sans peur de créer un enfant non désiré, sans avoir à subir des effets secondaire pénibles, sans avoir à choisir par défaut une méthode non adaptee pour raison économique ou en craignant pour sa fertilité future !

    Répondre
  41. Inès

    Personnellement, j’attends vraiment des progrès médicaux en matière de contraception, parce que jusqu’ici, aucune méthode ne me convient bien.
    J’ai essayé des moyens contraceptifs hormonaux – notamment des pilules – et j’ai fait les frais des effets secondaires plus ou moins gênants/graves (en plus d’apprendre sur le tard que les oestro-progestatifs ne me sont vraiment pas conseillés vu mes antécédents familiaux d’embolie pulmonaire) ! Entre le retour d’une acné sévère, la chute de libido (qui pourrait à elle seule être un bon moyen contraceptif !), les nausées à n’en plus finir, les migraines, la prise importante de poids, et j’en passe, c’est finalement les répercussions sur l’humeur qui m’ont fait arrêter la prise d’hormones : une dépression survenue violemment sans raison apparente (les semaines précédentes : humeur exécrable chaque mois précisément une semaine après la reprise de ma pilule et non pas durant la semaine d’arrêt) et qui, selon mon médecin, ne serait pas uniquement due à ma prise de pilule mais qui aurait été largement favorisée par cette prise d’hormones (la notice indique d’ailleurs que des symptômes d’humeur dépressive peuvent être un effet secondaire). Donc pour moi, les contraceptifs hormonaux, c’est terminé !
    Le DIU en cuivre aurait pour moi une alternative parfaite, mais je ne le supporte pas non plus ! J’avais déjà des règles hémorragiques, donc, le DIU en cuivre augmentant le volume des règles, le résultat pour moi est : règles durant parfois plus de 20 jours, anémie avec quelques hospitalisations. Insupportable !
    Le seul moyen contraceptif utilisé en ce moment est le préservatif externe (dont je redoute parfois qu’il se perce, mais je ne suis pas sûre que, bien mis, les risques soient vraiment existants), mais étant en couple stable et exclusif depuis 7 ans, j’aimerais beaucoup pouvoir m’en passer si seulement c’était possible !

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  42. batco

    J’essaye justement de réaliser un doc sur la stigmatisation des nullipares (femmes ou hommes ne souhaitant pas d’enfants) à travers un entretien entre une femme sans enfant souhaitant avoir recours à la stérilisation et une gynéco-chirurgien. Et c’est le parcours du combattant. Si l’une ou l’un de vous se sent concerné(e), votre témoignage sera plus que bienvenu !

    Répondre
    1. Jamed Lavy

      Il existe déjà des vidéos à ce sujet si c’est ce que tu souhaites faire… après je ne vois pas très bien comment filmer des gynécos : ça serait en caméra cachée ?

      Répondre
  43. heren

    Perso, je serais intéressée (mais j’ai déjà obtenu ma stérilisation) si je suis dans la bonne region et qu’on me garantie l’anonymat. J’assume parfaitement mon choix, c’est pour raison professionnelle que l’anonymat est nécessaire.

    Répondre
  44. Leroux Christine

    Une excellente note, très complète ! Et j’aime bien votre positionnement à la fin…je n’y avais pas pensé mais c’est exactement ça ! je la fais circuler, en espérant qu’elle touche un max. d’ado.
    A noter : le jour où j’ai réclamé un implant (après le deuxième, je crois, quand tu commences à oublier la pilule parce que t’as autre chose à penser ;-)) : mon gyneco n’a pas voulu sous prétexte que « ça, c’est pour les femmes irresponsables ! »

    Répondre
  45. Emilie

    Je viens donner mon avis, parce qu’avec mon compagnon nous avons utiliser la méthode du retrait pendant 7 ans.

    C’était un véritable choix et de manière générale j’estime que l’utilisation d’une méthode dite « naturelle » n’a pas à être dévalorisé de la sorte parce que considérée comme « peu efficace ». Ses utilisateurs n’ont pas à être jugé comme ayant un manque d’éducation (sous entendu des cas sociaux un peu attardé). On peut parfaitement faire ce choix en toute connaissance de cause à un moment de sa ou toute sa vie si on le souhaite. Nous ne sommes pas complètement stupide, si on choisi une méthode naturelle c’est qu’on est près à accueilli une éventuelle grossesse. Un autre truc qui revient souvent avec cette méthode c’est la frustration de monsieur et franchement je ne comprends absolument pas d’où vient cette ânerie ! Est ce que les gens s’imaginent qu’une fois que madame a eu son orgasme, monsieur se retire et s’endort en restant sur sa faim ? Il y a tellement d’autres façons d’avoir un rapport sexuel satisfaisant sans pour autant finir avec une éjaculation vaginale !

    Pour ce qui est de la raison de ce choix, je refuse toute contraception hormonale et je ne supporte pas l’idée d’avoir un corps étranger dans l’utérus (autre qu’un bébé ^-^). Il reste donc le préservatif (masculin ou féminin) ou les méthodes naturelles. Je ne parle pas du diaphragme et de la cape parce que 1/ c’est cher 2/ c’est chiant à mettre 3/ ce n’est pas très efficace. Dans la mesure ou pendant nos 7 années d’utilisation de la méthode du retrait une grossesse n’aurait pas été une catastrophe, nous n’avions aucune raison de nous embêter avec la capote. En 7 ans, nous n’avons eu aucune grossesse surprise et 2 grossesses désirées survenues dès le 1er mois d’essai (l’efficacité de la méthode pour nous n’est donc pas dû à une faible fertilité). Après la naissance de mon 2ème enfant, nous avons opté pour la MAMA (Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée) pendant les 6 premier mois (durée pendant laquelle la MAMA est aussi efficace que la pilule si on respecte les règles). Comme nous ne souhaitons pas d’autre enfant pour le moment, on utilise la capote bien évidemment puisque je le rappelle, on n’est pas complètement stupide.

    Répondre
    1. Nepsie Auteur de l’article

      Bonjour Emilie,

      Oui, c’est bien si cette méthode vous correspond, parce que vous étiez prêts à assumer si jamais la méthode ne fonctionnait pas.
      Dans l’article de RUE 89 (auquel nous réagissions initialement) la dame aurait choisi d’avoir recourt à une IVG si jamais une grossesse débutait.
      C’est son droit, soyons bien clairs là dessus, mais encourager cette méthode alors qu’elle ne correspond en pratique qu’à des personnes – des couples bien souvent- déjà installés pouvant accueillir un enfant, c’est dangereux.

      Quid de celles qui, mal informées sur les risques vont tomber des nues au premier retard ?

      Voilà, des alternatives au retrait -qui est souvent la dernière « contraception » possible- existent, si vous ne les supportez pas ce n’est ni grave ni intolérable, ni stupide mais il faut être prudent là-dessus.

      Répondre
      1. Jamed Lavy

        Oui, on peut se dire là que le mieux c’est d’être correctement informé-e là-dessus (et sur les « modalités » relatives à l’IVG, notamment dans son secteur), désir d’enfant ou pas en fait.

        Répondre
    2. childfree francophone

      Non, pas stupides, mais très mal informés oui. La méthode du retrait ne sert absolument à rien puisque le liquide séminal présent au tout début de l’érection contient déjà des spermatozoïdes. Quant à la pseudo méthode de l’allaitement désolé mais non, ce n’est absolument pas une méthode de contraception.

      Répondre
  46. miko

    Superbe article!

    Quelques points me semblent quand-même nécessaires d’ajouter:

    Concernant les méthodes avec hormones, il serait bon d’informer les femmes que c’est un pur poison…
    Les hormones font croire au corps qu’il y a nidation en permanence et créent un cycle ainsi que des règles artificiels. En gros ça dérègle tout notre système qui est, chez la femme, très complexe.

    Pour la vasectomie, ligature des trompes etc, il serait peut-être nécessaire d’insister sur le fait que ce sont des méthodes de contraception définitives. J’ose imaginer que pour certains ce n’est pas explicite.

    J’espère que mon ton n’est pas mal perçu. Ces remarques me sont venues en lisant l’article et je ne les partage pas dans le but de le descendre au contraire!

    Pour celles et ceux qui auraient un intérêt, voici une autre méthode naturelle très peu connue qui marche très bien: http://m.soignez-vous.com//2008/07/03/ovules-contraceptives-naturelles

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    1. Jamed Lavy

      Elles ne sont pas forcément toujours définitives mais effectivement à considérer comme telles (et c’est pour ça qu’elles arrivent toujours tout en bas des descriptifs, quand toutefois elles sont au moins un peu à l’honneur).

      C’est pourquoi je tiens personnellement au terme stérilisation qui pour moi est sans équivoque (après, faisons confiance aux médecins qui ne se priveront pas de nous répéter 57435 fois de suite leur caractère définitif de toute façon).

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    2. childfree francophone

      C’est justement parce que ce sont des méthodes définitives que les childfree les réclament à corps et à cris. Et ok les contraceptions hormonales ne conviennent peut être pas à toutes les femmes mais de là à dire que c’est du poison! Sachez que je prends ce poison non stop depuis mes 17 ans (j’en ai 35). Ce fut le seul moyen de me libérer de règles extrêmement douloureuses donc bénie soit la pilule!

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  47. emilie

    C’est très bien de remettre les pendules à l’heure, merci pour votre travail. Je suis tentée d’apportée une info en ce qui concerne le stérilet. ça non plus, ça n’est pas conseillé à toutes. Si vous avez des règles déjà abondantes le stérilet va pas arranger les choses au contraires. Les saignements sont encore plus importants.

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    1. nol

      (téléphone de merde) manque de libido en bonus. Puis Varnolline, même si mon médecin m’a dit « tu déprimes a cause d’une carence en magnésium » (je me rend compte aujourd’hui que zoelly n’était pas innocente). Après Varnolline, j’ai pris du poids et un bonnet. Je pleure en regardant mon nouveau corps. Je pourrais maigrir mais je ne pourrai jamais retrouver mon bonnet B, avec des seins qui on pas besoin de soutif et qui sont beaux dans un modèle triangles. La ils ont pris une forme dégueulasse. Avec mon 80B j’avais des seins de femmes, maintenant moi et mon 90C on a l’impression d’être une preado avec des seins ni rond ni rien. Je vais prendre rdv chez une nouvelle gyneco pour un stérilet en cuivre, j’ai 17 ans mais cette gynéco c’est celle de ma tante sexologue, alors elle doit être sympa. Je me sens con de faire une guerre aux hormones alors que je suis pas encore sortie du lycee mais avec ton article je me sens plus normal et moins « t’es la meuf, c’est toi qui gère la contraception meme si tous les soirs tu chiales dans ton lit parce que ton corps c’est une mauviette ». Bref un témoignage en plus qui conclut la pilule par : 10kg, une bonnet et une catastrophique au niveau émotionnel.

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  48. Hel

    Coucou ! Merci pour le petit point, ça fait du bien.

    Sinon, je me suis renseignée sur le stérilet auprès de ma gynéco: elle m’a juste dit de faire très attention à bien me protéger ou à être avec un homme sérieux car si jamais des chlamydia se baladaient dans le coin, elles profitent de la tige du stérilet pour remonter direct dans les trompes (ces putes) et bim plus possible de procréer.

    Bref, je voulais un peu partager cette info.

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  49. capucine

    merci pour ce post très intéressant. ça remet les pendules à l’heure et c’est pas plus mal.
    j’ai lu les commentaires en diagonale et je vois que l’on te tombe dessus pour 2-3 trucs à la con… franchement, c’est du n’importe quoi. Maintenant, on ne comprend pas tous la même chose en lisant quelque chose. c’est pas une raison pour se sentir offensé … en tout cas bravo. et bravo aussi concernant les femmes ne voulant pas d’enfant (dont je fais partie). en effet, j’ai pris la pilule pendant plus de 15 ans, et je n’en voulais plus, j’en avais marre, et à 35 ans, j’ai enfin trouvé un gynéco qui a accepté d’appliquer la loi. pas de question, pas de jugement. je ne le remercierai jamais assez (j’ai eu la méthode essure). mais ces gynécos sont rares… j’ai galéré pour le trouver. à chaque fois, je me faisais rembarrer par des médecins sachant mieux que moi ce que je voulais.
    encore une fois bravo pour cette petite bd.

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  50. Ping : Ton droit, ton choix (mais pas trop quand m&eci...

  51. Ping : T’as vu quoi ? #71

  52. JaRo

    ben moi après avoir testé plusieurs contraceptifs … je reste sans savoir comment faire :

    pilule : hormones bof, effets secondaires, et je suis incapable de prendre un cachet tous les jours. utilisée pendant 5 ou 6 ans.

    3 grossesses, toutes désirées et très faciles à venir donc la question contraception restait importante car notre fértilité était bonne. malgré l’allaitement, préservatifs, car on ne voulait pas risquer de grossesse du tout, même si je n’avais pas de retour de couche.

    stérilet cuivre ensuite : cycles très longs, très abondants, je me suis retrouvée en grosse carence en fer, anémique. 1 an 1/2

    stérilet hormonal : j’ai eu tous les effets secondaires : nausées, maux de ventre, vertiges, prise de poids, ventre gonflé, maux de tête, migraines, transpiration abondante, puante, pertes vaginales abondantes, malodorantes… 11 mois.

    Et maintenant préservatif… je n’ai pas un partenaire régulier, donc d’autant plus …. mais malgré tout j’ai la sensation qu’on a une illusion de choix, mais qu’on a pas tant de choix que ça. Là ma sage femme m’a proposé de tester l’anneau vaginal, j’exclu l’implant car c’est comme la pilule. Je me pose la question à savoir si je reveux un enfant ou pas, et dans ce cas envisager une ligature des trompes … bref, c’est compliqué…

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  53. sweetdood

    Bravo pour ce résumé très complet, et avec humour…tout est dit…

    De mon côté j’ai une super gynéco (sur Bordeaux) vraiment très à l’écoute et à la suite de ma grossesse, lorsque je lui ai dis que je ne voulais plus prendre la pilule elle m’a parlé de TOUS les autres moyens de contraceptions existants (sauf ceux impliquant un acte chirurgical). Elle a été très pédagogique et explicite dans son discours, sans essayer de me faire pencher vers tel ou tel moyen de contraception. j’ai donc opté pour le Stérilet au cuivre car marre des hormones et je ne voulais pas à avoir à penser à ma contraception, je voulais quelque chose qui une fois en place me faisait oublier ce contraceptif. Et le petit bonus c’est qu’elle a une machine pour faire les échographies vaginales et qu’elle a pu vérifier de suite s’il était bien positionné…Donc je reconnais que c’est très rare, mais les bons gynécos à l’écoute ça existe encore (et heureusement)…

    Aujourd’hui je me retrouve cependant avec un problème plutôt gênant et inconfortable, mes règles sont devenues très très abondantes, les 2 premiers jours j’ai l’impression de faire une hémorragie, je vous passe les détails mais ça me pourri bien la vie 2 jours par mois…J’ai donc pris RDV avec ma gynéco pour en parler avec elle, RDV dans 15 jours, et je me tâte à lui demander le stérilet aux hormones (qui stoppe les règles totalement), car même si vraiment j’aimerai ne plus en donner à mon corps, ce problème de règles abondantes est compliqué à gérer et me met parfois dans des situations pas cool du tout…

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  54. gana

    -_-
    j’ai cherché a me faire ligaturer les trompes a partir de mes 30 ans.. j’avais deja un enfant
    pas moyen
    refus, refus et encore refus partout ou je me presentais
    -« vous risquez de le regretter »
    et alors ? c’est mon probleme si je le regrette un jour non ?? si je me fais refaire le nez et que le gars me rate je vais le regretter pourtant personne ne m’en empeche !!!
    j’ai 43 ans , cette année on m’autorise enfin cette intervention.
    depuis ma premiere demande, 5 grossesses, 3 sous pilule (prise correctement) et 2 sous preservatif.
    une seule menee a terme, un enfant que je ne souhaitais pas ,(mais que j’aime de tout mon coeur quand meme hein )
    tout ca pour dire que cet article et super, et qu’il faut en effet se battre pour que les jeunes filles, et les femmes puisse choisir la contraception qui leur convient le mieux.. et se battre pour que les choix de sterilisation soient respectés (ca c’est pas gagné, le parcours etant aussi compliqué pour les hommes)
    (

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  55. Charlotte N

    Très bien. Mais, vous avez oublié les spermicides à mettre dans la vagin avant l’acte sexuel. Taux de réussite, je ne sais pas. Je l’utilise depuis 9 ans. J’ai décidé de ne pas y avoir recours sur deux périodes de ma vie pour un taux de réussite de grossesse quelques toutes petites semaines après de 100%. Youpi ! Et comme je n’utilise QUE ce moyen de contraception et que je n’ai eu que les deux enfants dont je rêvais, je trouve la méthode fiable.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Nous en avons pourtant parlé mais juste en complément de la cape cervicale, c’est vrai. L’indice de Pearl étant de 18 c’est quelque chose qui existe, certes, mais ne peut être conseillé en tant que moyen de contraception fiable. Mais c’est chouette si ça a marché pour vous 🙂

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    2. childfree francophone

      Les adolescentes sont tellement plus fécondes que les femmes de 30 ans que je me vois mal au planning familial faire l’apologie des spermicides aux ados qui viennent me voir

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  56. Rodrigues Cécile

    Très bon article! Justement j’ai RV mardi avec ma sage femme pour parler d’une nouvelle contraception plus adapté à ma situation.

    Par contre, le seul truc qui m’a fait tilt, il est marqué: « il n’est PAS réservé aux femmes ayant eu des enfants » Ils on oublié le « qu' » pour faire « il n’est PAS réservé qu’aux femmes…  » ou je me trompe?

    Parce que j’ai eu 3 enfants et du coup pensait me faire poser ce type de stérilet justement! Bon vivement le RV ginéco pour savoir ce qui et le mieux du coup!

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Comme dit précédemment nous en avons parlé en complément de la cape cervicale. L’indice de Pearl des spermicides étant à 18.

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  57. Ping : Tous Contraception : De l'aide les filles - Page 10

  58. Maryse

    Hello, je fais actuellement de l’anesthésie en Belgique. Je voulais préciser que la stérilisation par ligature tubaire (en fait ce sont des clips) n’est pas irréversible. En effet nous pratiquons souvent la réversion en enlevant les clips, on coupe la partie bouchée et on recoud la trompe bout-à-bout. Souvent les femmes désirent redevenir fertiles après un changement de partenaire. Je ne sais pas quel est le taux de grossesse après cette chirurgie mais c’est en tout cas possible. Après, parfois je me pose la question morale: est-ce normal que la société paie ligature puis reperméabilisation tubaire, mais c’est un autre débat, que je laisse aux politiques. En tout cas je fais aussi de l’anesthésie pour les IVG mais pour moi c’est triste, alors j’espère que les femmes seront de mieux en mieux aidées pour leur contraception!

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  59. Michel

    Article bien écrit, mais il existe des médecins généralistes compétents et des gynecologues compétents en contraception, le planning n’est pas le seul salut …
    Lire aussi « stratégies contraceptives pour les femmes en France » de 2004 ( ANES) texte de recommandation pour les professionnels, qui insiste sur le respect du choix de la femme…..

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  60. diurne

    Sympa cet article avec dessins humoristiques à l’appui. Non la pilule n’est pas le produit miracle qu’on veut bien nous faire avaler…
    Je n’ai toujours pas trouvé la contraception idéale… Quelques remarques issus de mon expérience :
    – les oublis de pillule et les sueurs froides, oui, j’ai testé la pillule du lendemain…
    – j’ai des règles abondantes, on m’a prescrit de la progestérone a haute dose pendant une période et ça me faisait déprimer
    – la pillule prescrite après l’accouchement arrêtait mes montées de lait et provoquait un début de baby blues. Je l’ai arrêtée et au bout de deux jours bonjour le lait et au revoir le baby blues
    – après deux enfants je suis passée au stérilet au cuivre pour éviter les hormones mais ça me fait saigner fort donc je dois quand même prendre quelques hormones. Pour parler de la pose je n’ai pas eu mal, il y a un moment dans le cycle où le col est ouvert, c’est peut-être plus facile si on a eu des enfants…
    – je me suis renseignée sur la stérilisation avec ressorts, mais ils contiennent du nickel, dommage je suis allergique… je sais je ne fais pas d’efforts 🙂
    En tout cas merci pour cet article qui n’est peut-être pas parfait mais témoigne d’une bonne ouverture d’esprit

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  61. pcpmom

    Salut,

    ton billet est fort clair et agréable à lire. En tant que prof de bio je me demandais si tu accepterais que j’utilise tes dessins en cours (bien évidemment je cite mes sources, d’ailleurs l’idée est de mettre le post dans une liste d’article à consulter pour constituer un petit dossier) avec mes collégiens fous fous et mes lycéens qui croient que les grossesses non désirées ça n’arrive qu’aux autres ? Car non, ce n’est pas vraiment au programme (vaguement pour les 4èmes), mais je pense qu’informer c’est important et si ni moi, ni l’infirmière ne nous y collons, alors dans l’immense majorité des cas personne ne le fera.
    Si l’on ajoute au parcours du combattant qu’est la pêche aux infos sur la contraception, les préjugés des personnels médicaux on comprend mieux le score record de la pilule en France. Je me suis tout de même entendu dire « Non, votre libido n’a pas baissé, c’est juste que ce n’est plus la fougue des débuts de votre relation » alors que j’avais gentiment expliqué que 4 mois sans pilule avaient immédiatement vu le retour de mon amie libido perdue de vue depuis ma première plaquette. Il va sans dire que j’ai clairement demandé à la gynéco assise en face de moi si elle me prenait pour une grosse buse, mais je ne me fais aucune illusion : quelqu’un d’un peu moins informé et/ou un peu moins sûre d’elle se dira que le médecin a raison vu que tout de même c’est son boulot cette histoire de contraception.
    En tant que moi même utilisatrice d’une contraception, je tiens à signaler que se faire poser un DIU au cuivre quand on est nullipare (hou c’est moche ce mot) est souvent chose bien plus aisée avec une sage-femme ou un(e) généraliste qu’avec un(e) gynéco, va savoir pourquoi. L’avantage de cette histoire c’est que sage-femme et généraliste coûtent bien moins cher que notre ami spécialiste.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui ! Autant que ça serve 🙂
      Du moment que ce n’est ni à vendre ni modifié, il n’y a pas de souci. Surtout dans un cadre pareil.

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  62. sharith

    Très drôle et c’est exactement le type de raisonnement que je me suis fait il y a 3 ans. Après 1 ans de vie commune et ma, je ne sais plus quantième pilule, je me suis demandé quel moyen contraceptif pour moi? J’ai testé toutes les pilules de toutes les générations et elles ont toutes eu des effets secondaires: migraines pour l’une, pertes tous le temps pour l’autre, absence de règles ou douleur aiguë aux seins et j’en passe. Comme on a fait les test mst avec mon compagnon on savait qu’on pouvait se passer de capotes. Mais resté le problème d’une grossesse non désirée. J’ai pris rendez-vous chez un gynécologue et il m’a dit que je pouvais mettre un stérilet adapté pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants. J’ai crié Alléluia enfin une solution. J’ai pris en cuivre, les hormones je suis contre totalement maintenant, c’est tellement pas naturel et je pense que mon corps avait raison de se rebeller^^ Comme vous le dites si bien dès qu’on parle contraception à son médecin c’est capote ou pilule pour les filles, sans même analyses de sang ou autre. Tandis que ma mère on lui a toujours dit qu’elle ne supporterait pas la pilule, c’était y’a plus de 20 ans!!! Pourquoi on régresse pensant que la pilule est LA solution. Une question de fric pour les laboratoires, pharmacie, praticiens? Un stérilet c’est 15 euros pour être tranquille 5 ans avec une visite annuelle (qui est de toute façon conseillée de faire). Pas de stresse, d’oubli, d’ordonnances à faire… Attention je ne dis pas que c’est le moyen que tous le monde devrait adopté mais comparé à la pilule pour moi y’a pas photo, après il faut être honnête on peut perdre plus pendant ses règles: moi ça a durée 6 mois après c’était comme avant, et j’ai eu également plus mal au ventre. Pour moi les inconvénients sont minimes comparés aux avantages mais à chacun de choisir selon ses besoins.

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  63. Su

    j’ai eu de la chance je suis tombée sur des gynécos (par des j’entends 2) totalement a mon écoute! j’ai commencé la pilule contraceptive à l’âge de 16 ans soit il y a 10 ans. La pilule ne m’a jamais paru contraignante, ce qui m’a tjs paru contraignant c’est les règles!! Bref, en me renseignant un peu, j’ai fini par trouver la pilule qui pourrait me les raréfier voir carrément me les éviter! Mais tout cel

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  64. Su

    OUPS!
    Mais tout cela n’aurait pas été possible si mon gynéco n’avait pas bien saisi ma demande et m’avait aidé!
    Pourtant je sais qu’il y en a pour qui les règles ont une importance fondamentale (c’est très européen…)
    Bref chanceuse! Pour le DIU, j’ai surtout su que chez les nullipares c’était plus douloureux, après légende urbaine? j’en sais rien! Mais parfait compromis chez les oublieuses!

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  65. ESF

    Bonsoir, actuellement étudiante sage-femme, je viens ajouter mon grain de sel. BRAVO pour cet article à diffuser +++. L’ordre de présentation des méthodes est l’ordre de réflexion que l’on a lorque l’on vous aide à trouver VOTRE contraception. J’ajouterais toutefois qu’il existe 2 types de pilule qui ne fonctionnent pas de la même façon, les oestro-progestatives (les plus prescrites, mais aux contre-indications plus importantes) et les progestatives seules (qui donnent moins d’effets secondaires, elles fonctionnent comme l’implant et le DIU hormonal). D’ailleurs, en parlant des méthodes hormonales, le patch délivre également des oestro-progestatifs (donc attention aux contre-indications). Et il existe également une méthode très utilisée aux Etats-Unis, mais peu en France, les injections de Depoprovera, il s’agit d’une injection intra-veineuse à faire tous les 3 mois, elle n’est toutefois à utiliser que pour une période transitoire du fait de ses effets sur le capital osseux lorsqu’il est utilisé à long terme (donc éviter l’utilisation prolongée chez l’adolescente et après 40ans).
    Pour ce qui est des méthodes naturelles, vous faites bien d’en parler, toutefois ce ne sont pas des méthodes de contraception, mais des méthodes d’espacement des naissances, il faut bien le préciser (tant mieux pour celles pour qui ça marche à 100%) et préciser également qu’elles sont quamd même.assez contraognantes (billings, MAMA… Tout comme la pilule, il. aut y penser tout les jours). Ah et encore une dernière chose, merci pour cette réflexion autour de la stérilisation, moi-même (même si nous ne pouvons la pratiquer), je m’étais persuadée que, bien qu’autorisée aux nullipares à partir de 18ans, je ne la conseillerais pas avant 35ans (nullipares comprises). J’avoue que je n’en parlerais à mes patientes que dans le cas où toutes les autres méthodes ne conviennent pas, mais serais surement moins réticente à la présenter après une large information sur le sujet. Voilà et encore Bravo !

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  66. Mmmasha

    J’ai pas aimé cette BD… Parce que elle sous entend clairement que tu DOIS trouver ta contraception parmis toutes celles proposées. Il n’est pas possible qu’aucune te convienne… Ou alors c’est que t as un problème.
    Bah moi aucune me convient… Alors longtemps j’ai utilisé les méthodes naturelles (surveiller son cycle, coït interrompu etc…) et comme dit Zélie j’ai eu l’impression en lisant la BD d’être une moins que rien, une sorte de sous femme qui sait pas ce qu’est bon pour elle…
    Je prends tout ça très a coeur mais la contraception a toujours été (et est toujours) un casse tête pour moi.

    Si j’étais sûre de pas vouloir d’enfants, je me serai battue pour me faire stérilisée, mais j ai même pas cette certitude, je penche plutôt du côté de la procréation. Mais je garde cette carte la dans ma poche pour plus tard.

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  67. Dame Andine

    Ma gyné est géniale, donc j’ai pas trop de souci pour l’info. Depuis 5 ans, quand j’ai une contraception, j’opte pour l’anneau vaginal (moins d’hormones, moins y penser).
    Mais je trouve en effet, qu’il n’y a pas de contraception idéale :
    Pilule, anneau, patch, implant, stérilet hormonal = hormones, je trouve ça pas génial.
    Stérilet en cuivre = faire « stresser » l’utérus en lui indiquant qu’il y a un corps étranger (d’où il se modifie pour empêcher toute grossesse) – l’idée ne me tente pas trop.
    Les préservatifs féminins = un budget de malades ! 8€ la séance câlin – c’est bien pour les histoires d’amour à distance : on se voit pas trop souvent :-D.
    Cape et diaphragme = alors là, ça tient à moi… j’ai le col de l’utérus hors d’atteinte – ma gyné galère pour faire un frottis (c’est suite à une opération qui n’avait rien à voir, l’utérus est resté plus haut que normalement). Du coup aller caser un truc là-haut… même si j’y arrivais, je risquerais de pas savoir le récupérer :-D.
    Préservatif masculin = arf, pour une histoire éclair, je dis pas, mais sur le long terme, tout le temps faire une pause pour enfiler le truc, pfff.
    Donc moi je dis, il serait temps de développer la pilule masculine! (possible mais pas très intéressante point de vue chiffre d’affaire, donc pas développée… pfff)

    (au fait, je découvre ton blog que je trouve très très chouette, le voilà dans mes favoris – merci pour ce partage!)

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  70. sevsev

    Super billet, bravo, j ai souris, ça fait plaisir.
    J ai 35 ans ( et demi ça compte) et je ne veux pas d enfant. Mais il parait que je vais changer d avis, ou quitter mon mec et avoir un desir soudain et fou de fonder une famille…
    bref, j ai rencontré une gygy que je connais…(elle a 5 petits et le dernier a 45 ans environ..hum…) et evidemment a refusé la contraception definitive…oui je voudrais bien arreter de prendre la pilule ( demarrée autour de 16 ans), de prendre du poids, des boutons, bref d etre grosse et moche a un age ou je suis sensée etre plutot pas mal.
    Dieu merci son associé, qui se trouve etre un collegue a une autre vision : ben quoi, t es grande, tu fais ce que tu veux non ?
    merci docteur je t aime.
    Mais du coup, maintenant que l intervention est programmée, je flippe un peu…comme tout le monde me casse les c….. avec ca : tu vas regretter, attends un peu ( attends quoi ? d etre menauposée ?) , ça me stresse…pi cette put §%!@^¨ de pression sociale…
    est on vraiment obligée de faire des momes ??? je les adore hein…mais chez les autres…

    Répondre
  71. Clelia

    Bonjour,

    Je découvre cet article et j’adore cette infographie : claire, complète et ludique à la fois, sans doute un des meilleurs moyens d’avoir une vision complète ou presque des moyens de contraception existants.
    Merci pour le partage et bravo pour cette très belle réalisation.

    Répondre
  72. Laura

    Ahah, super infographie ! Elle est très vraie, il est très difficile quand on commence sa vie sexuelle de choisir une bonne contraception. L’autre problème aussi est parfois le coût de la consultation, quand on est jeune et qu’on vit chez ses parents, c’est pas toujours évident de pouvoir payer la consultation plus la pilule ensuite. Quand on va chez le gynécologue on se rend compte que finalement qu’à chaque fille sa contraception. Au final la meilleure est celle qu’on ne sent pas, qu’il n’est plus contraignante. Encore une fois, un grand bravo pour le post

    Répondre

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