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De l’art du bonheur

bonheur

 

On peut prendre la décision du bonheur. Sans garantie de succès immédiat, certes… Il ne s’agit évidemment pas de dire « Aujourd’hui, je vais être heureux », mais plutôt « Je vais consacrer du temps et de l’énergie à réfléchir et à agir pour augmenter mes chances de ressentir du bonheur aussi souvent que possible. Non pas être heureux, maintenant, tout de suite, convoquer le bonheur comme on sifflerait un chien. Mais me préparer à l’être, ouvrir mes yeux et mon esprit, comme, lors d’une promenade en forêt, je me rends présent à ma marche, au lieu de m’absorber dans mes soucis d’hier et de demain. » Nous ne pouvons être toujours prêts à cet effort et à cette démarche. Certains jours, cela s’avère même impossible. Alors, le discours sur le bonheur nous insupporte : nous n’y sommes pas réceptifs. Pourtant, la décision du bonheur concerne aussi ces jours sombres ; à ces moments, je ne m’enfonce pas plus que nécessaire, je ne remets pas tout en question sous le prétexte de ma tristesse, même justifiée.
On ne peut pas être toujours heureux. Mais il est possible, aussi souvent que possible, de penser à laisser la voie libre au retour du bonheur.
Christophe André

 

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J’ai hésité à poster ce dessin / ce texte, mais vous n’êtes pas sans savoir que mon diplôme porte sur la quête du bonheur. Pour parvenir à en parler, même si évidement je ne traiterai que d’une infime partie de cette conception (la « contemporaine » si je puis dire), je dois lire. Entre des auteurs que j’ai déjà aimé – Philippe Delerm, Georges Perec, Alain – J’en découvre certains. Aussi, actuellement, j’oscille entre Krishnamurti – que je n’avais pas encore lu et que je peux que conseiller, sincèrement- et puis Christophe André. Peut-être le connaissez vous, c’est possible, car ce psychiatre a un blog (ici, les enfants) et parle de choses humaines. Alors forcément, je tilte un peu. La citation ci-dessus est extraite De l’art du bonheur où l’auteur met en relation ses réflexions et des tableaux qu’il aime contempler.  Bref, ça fait du bien, vraiment, de lire ces livres sur le bonheur.
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Peut-être que cet hiver, quand il fera froid, qu’il fera nuit, je n’aurai plus cette passion du bonheur. En attendant… On profite, hein ?!

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Allez, je vais aller songer à mon diplôme, puisque j’ai la chance d’avoir un diplôme sur lequel je puisse réfléchir, et je reviendrai mercredi. Bon début de semaine à tous !

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