Salut, je suis graphiste.

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Ce n’est plus une plainte, c’est un réel questionnement sur ces méthodes
et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas également.

Si vous voulez aller plus loin sur le sujet, je ne peux que vous conseiller ce texte de Vincent Perrottet, designer graphique dont la réputation n’est plus à faire, sur le souci actuel de ces méthodes, puis l’autre partie : ce texte sur le regard à avoir sur ce qui nous entoure, sur notre environnement graphique.

N’oubliez pas non plus d’aller voir ce magnifique Tumblr, qui révèle l’absurdité de tout ceci :

Mon maçon était illustrateur

Et si vous voulez, regardez même cette petite vidéo ! 😉

 

Vous saurez quasiment tout ! 😀

N’oublions cependant pas l’AFD qui rassemble les designers et fait bouger les choses.

Sur ce, j’attends quelques réponses, je vais aller croiser les doigts et faire de la magie noire en espérant. Des bisous !

33 réflexions au sujet de « Salut, je suis graphiste. »

  1. Stelda

    Ah…. comment dire que ton article me parle ? C’est le cas dans toutes les professions créatives. Elles sont dépréciées ou déifiées : entre Stark, Galliano, Mr Z et nous, il n’y a pas de juste milieu ;-). Courage, La Gentille : ne nivelles pas ton travail sinon tu serais malheureuse et ce serait du gâchis (et quitte à faire un boulot inintéressant, autant bosser comme caissière ou téléconseillère!).

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Merci Stelda ! Tu as raison, cela ne s’applique pas qu’aux graphistes ! C’est bien cela qui me rend triste, ce n’est pas que personnel :/
      Ca ira mieux sous peu, j’y crois, je ne baisserai pas les bras ! 😉

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  2. Joe Kehr

    Et en plus, c’est même pas sûr qu’ils prennent un de ces graphistes, mais par contre, ils se gêneront pas pour utiliser ce qui a été fait pour le concours…

    Sinon, un site en anglais présentant des problèmes de graphistes et autres métiers créatifs :

    http://clientsfromhell.net/

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui, comme tu dis. Et tu as parfois peine à bien travailler pour leur fournir tout cuit un tel travail. Pas facile.

      Je vais aller voir ton site, merci !

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  3. Bulu

    Ah, j’avais vu le maçon illustrateur, et j’ai des amis graphistes et infograhistes qui vivent ça, qui doivent travailler de 8h à 2h en étant seulement payés de 8h à 18h, pas d’heure sup’, pas de weekend comptés, même pour les projets où il est certain que ça se passera comme ça… Déjà que pour faire graphiste il faut beaucoup de compétence, graphiste qui a un travail, il faut être doué et toujours innover, rester dans le réfléchi comme tu dis, mais si en plus ces gens là de « l’élite » graphiste ne sont pas payés, comment peuvent vivre tous les autres ?
    Je partage ton lien (très joli de surcroît) et espère moi aussi que les choses changeront, pour le bien de tous !

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Merci pour ton partage !
      Tu as tout a fait raison, il faut s’accrocher, mais la récompense est parfois bien maigre. Je suppose que tous les métiers ont leur revers de la médaille, mais autant en parler 🙂

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  4. Jason

    Triste réalité… malheureusement les graphistes ne sont pas les seuls touchés ! Je dirais que de façon générale se sont tous les freelance liés au métiers du web qui viennent de finir leurs études qui passent par cette phase, certains s’en sortent, d’autres tombent dans un cycle infernal !

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah, oui ! La demande de maquette pour un site par exemple… quelle plaie.
      J’imagine qu’on passe tous par là, tu as raison. Ca permet de mettre en garde les prochains, on va dire 😉

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  5. Timtimsia

    Je suis toujours entre le marteau et l’enclume avec ce genre de trucs… Et en même temps, ça me révolte tellement… En plus de ne payer qu’un seul participant sur plusieurs dizaines, ça leur fait un brainstorming gratuit (et souvent, pas de mauvaise qualité que ça). Qui nous dit qu’un jour, un concept refusé lors d’un concours ne verra pas le jour (un peu transformé et détourné, faudrait pas que ce soit trop visible) ? Et qui en récoltera les lauriers ?

    Parfois, j’ai de bonnes idées, et ça m’embête de les jeter en pâture comme ça, au premier venu. J’ai bien trop peur de ce que ces gens pourraient en faire.
    Ce genre de trucs est une véritable plaie. Bien sur, le fait de ne pas décrocher de contrats nous fait forcément tourner en rond et tomber sur ces propositions. Mais je préfère, dans ces moments là, oeuvrer pour l’associatif, aider à défendre des causes qui me sont chères.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui, tu as raison. D’un côté c’est tentant, et de l’autre, je ne peux que m’en vouloir de participer à tout ça.

      Mais ton raisonnement est le bon et moi aussi je compte commencer à travailler pour des associations qui n’ont de toutes manières pas les moyens de se payer un vrai graphiste. Au mois on se sent utile et on est souvent mieux traité qu’ailleurs 😉

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  6. emotionwizard

    C’est vrai que ça doit être une situation compliquée! Je commence à travailler à la mairie d’une ville là et ils ont fait un appel, une jeune graphiste qui débutait à tenter sa chance, mais elle n’a pas été sélectionné car une personne proposait un truc aussi top et moins cher. Après je sais que je vais à mon tour commencer à travailler sur des projets, et je pense que je choisirai le projet qui me plait le plus, et j’epsère que le budget suivra!
    bon courage!

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui, tu as raison, souvent les appels d’offres sont « gagnés » en fonction du prix et non pas de la qualité. On se dit surtout qu’avec deux ou trois modifs sur le projet le moins cher, ça marchera surement. Et un peu « regardez, sur ce projet là, ça, ça nous plaisait » histoire de ne pas trop perdre au change ! 😉
      Merci et bon courage à toi aussi.

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  7. mVmHmE

    Je connais cette même triste réalité dans mon métier d’architecte. Répondre à un appel d’offres type prend en moyenne 8 à 10 jours. Sans aucune garantie d’être retenu à la fin.
    Et le pire dans tout ça, c’est quand on a déjà l’impression de répondre en ayant bradé notre travail et que ceux qui sont retenus ont répondu encore bien plus bas, peut-être même au point de travailler à perte avec ce taux d’honoraires aussi bas. À quoi bon bosser et s’investir dans ces conditions si c’est pour gagner une misère à la fin ?!

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui, je me doutais bien que nous n’étions pas les seuls à subir ce genre de pratique. Je n’imagine pas la somme de travail que vous devez fournir « pour rien ». Je suppose que l’idée est tentante de parfois en faire moins… Je crois que c’est ça qui me rend le plus triste !
      En admettant qu’on ne gagne qu’un projet sur… 5 ? 10 ? Et en cumulant tout ce travail, c’est effectivement pas cher payé. Le pire est de se rendre compte que ce genre de projets sont en grande majorités menés par des collectivités… qui pourraient sans doute ne pas user de ce genre de pratiques pour faire confiance à quelqu’un sur ses créations déjà existante.

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  8. Nicolas

    Salut,

    C’est bien jolie tout ça, mais bon ça ne touche pas que vous les graphistes,

    mais ça englobe énormément de corps de métiers. Personnellement, je ne connais pas beaucoup

    de domaine où il ne faut pas avoir faire d’innombrable mois de stage ( souvent gratuit ou presque ) pour

    trouver éventuellement un boulot. Mais ça c’est le problème d’une société où il n’y a pas assez de place sur le

    marché du travail, ni d’argent..

    Faire travailler les jeunes gratuitement, ça vous gagne ! Après il faut encore respecter les plus anciens,

    vive les jeunes, c’est des pigeons !

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    1. Le Vilain

      Ce n’est pas parce que d’autres métiers sont touchés que Nepsie ne doit pas dénoncer ce genre d’abus (car c’en sont) dans la branche qui la concerne.

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    2. pauline k

      Ce que Nepsie dénonce, c’est le soucis des graphistes freelance et autres métiers créatifs. Jeunes, moins jeunes, on est tous dans le même cas.
      Ça ne concerne pas que les jeunes… j’ai des amis graphistes avec de l’expérience, qui ont 40 ans et qui sont obligés de passer par des concours pour espérer gagner leur vie.

      Répondre
    3. Nepsie Auteur de l’article

      Bonjour Nicolas !
      Comme Le Vilain et Pauline l’ont dit avant moi je n’ai pas l’intention de crier que les graphistes sont les plus malheureux, loin de là 😉
      J’ai bien vu que plein d’autre professions étaient touchés et ça me révolte pour tout le monde !

      Sachez qu’en plus ici il n’est pas ou peu question d’age. L’ancienneté de la boite ou de l’indépendant joue évidement dans ce genre de cas mais pas que. En effet, de ce que j’ai pu voir dans ma courte existence, certains concours exigent d’innombrables assurances (ancienneté / chiffre d’affaire / travail dans d’autres collectivités auparavant / …) pour accorder du crédit aux graphistes.

      La « bouteille » ne résout pas grand chose, j’ai l’impression 😉 J’espère me tromper !

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  9. pauline k

    Je connais bien ce que tu décris… et ça me révolte! J’ai justement envoyé un client à aller se faire voir car il demandait systématiquement à 5 graphistes et choisissait le moins cher. Je n’étais jamais la moins chère donc je travaillais chaque fois pour rien. Même si dans ce cas-ci, c’était juste une question de prix et pas de projets. Faire une demande pour l’impression et concevoir un devis prend du temps et j’en ai eu ras le bol!
    Les projets créatifs, j’en ai fais et j’ai rarement gagné le budget. C’est pas encourageant mais comme tu dis, heureusement que c’est une passion. Depuis 3-4 ans, j’ai changé de cible, je m’adresse à des particuliers ou des petits boîtes. C’est moins lucratif mais ça me plait beaucoup plus…
    Courage en tout cas! C’est déjà génial d’aimer ce que tu fais, car ce n’est vraiment pas le cas de tout le monde 🙂

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah ! Diantre.
      Si même les entreprises privées usent des méthodes du public…
      Pour le devis je suis d’accord avec toi ; ça prend du temps, on ne peut souvent pas tout prévoir et c’est un peu laborieux car fait suite à un échange pas forcément approfondi. Cependant dans tous les autres métiers c’est la même choses, donc je vois l’égalité.
      Là où je ne comprends pas trop c’est sur les essais graphiques qu’ils demandent. Pensent-ils vraiment que les créatifs mentent ? Qu’ils gonflent leur portfolio avec des choses pompées ici ou là ? Qu’ils se font passés pour meilleurs qu’ils ne le sont ? Ça, ça me sidère d’un point de vue humain. Si la réponse est juste qu’ils ne prennent pas le temps de découvrir nos créations… c’est très bof de leur part.

      Tu as raison pour ce qui est des particuliers et des PME, même si je n’ai pas eu l’occasion de tester pour de grandes filiales jusqu’ici 😉

      Bon courage en tout cas et merci pour ton message 😉

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  10. Contes Graphiques

    Tout à fait vrai! Enfin quelqu’un qui ose mettre les pieds dans le plat! C’est bien la triste réalité de notre métier, j’espère que ça changera un jour car oui, c’est un très beau métier et on a tous envie de le continuer!

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  11. Wolowizzard

    Ha, le tumblr du maçon m’avait bien fait rire ! Je l’avais partagé sur Fb et les quelques amis que j’ai dans cette branche ont beaucoup apprécié ! C’est vrai que ce côté  » travaille pendant des heures et si ça me plaît, tu seras payé « , c’est triste et aberrant.

    Je ne sais pas si tu l’as vu mais j’ai une amie graphiste qui a partagé ça sur Fb (là, on dirait qu’on se connaît mais non, c’est ma tournure de phrase qui est étrange) :

    http://www.alliance-francaise-des-designers.org/blog/2010/12/15/liste-noire-des-appels-d-offres-de-design-et-de-communication-1.html

    Bon courage en tout cas !

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui ! J’en parle à la fin de mon article, de l’AFD !
      Je compte m’y inscrire dès que les finances suivront un peu plus ! 🙂

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  12. Sarah

    Yep c’est vraiment le problème des appels offres en général. Dans d’autres corps de métier qui soutenus par des entreprises (et non qu’un seul auto-entrepreneur ou un entrepreneur) le plus gros du problème n’est pas le fait de « travailler pour rien » mais que souvent ces appels d’offres sont lancés avec un gagnant qui était désigné dès le départ… magouilles et compagnies bonjour. Par contre ce qui est intéressant avec les appels d’offres c’est que tu peux montrer ton travail et avoir la chance de te faire connaitre.
    Je pense qu’il faut essayer d’équilibrer son temps et ne pas répondre à trop d’appels d’offres, si tu as la chance d’avoir déjà des clients qui peuvent te faire vivre il faut continuer à faire dans le quali quand tu réponds à des appels d’offres dans le but qu’un jour une entreprise reconnaisse ton implication et te propose quelque chose de sérieux et intéressant.

    Bon courage et en tout cas ton travail est super 🙂

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Tu as tout à fait raison pour la limite entre « travail perso / pro » / « appels d’offres ». Il faut savoir se dire non parfois, pour ne pas être dégouté, déjà.
      Mais ce qui est embêtant, comme je l’ai dit plus haut, ce n’est pas tant les appels d’offres mais vraiment que dans nos branches on nous demande également une création supplémentaire.
      C’est assez stupide, puisqu’on ne va pas demander à une entreprise de nettoyage qui répond à ce genre de choses de venir sur place avec ses machines pour montrer combien le parquet est lustré ! :/

      Mais je ne perds pas espoir… il n’y a pas de raison 😀
      Merci pour ton message et bonne continuation aussi 😉

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  13. Neirbo

    J’avoue avoir une opinion mitigée sur le sujet. Autant je trouve ça effectivement moyen de la part d’une entreprise de lancer un « concours » pour développer gratuitement le design de leur nouveau site web par exemple ou que sais-je encore, autant c’est un principe qui est ancré juste partout et on s’effarouche parce que dans certains cas c’est honteux et dans d’autre c’est comme ça que ça marche donc personne dit rien.
    Et je dois avouer que pour avoir réfléchi sur le truc j’ai fini par me classer dans la catégorie des gens qui disent rien parce que finalement … C’est peut-être ce qu’il y a de moins pire.

    Parce que finalement qu’on le veuille ou non c’est comme ça que ça marche. Quand on est acteur et qu’on passe un casting on participe à un concours en quelque sorte, c’est le principe également des épisodes pilotes des séries TV qui sont tournés la plupart du temps sans financement de la part de la chaîne. Ou encore dans le monde de l’industrie : Airbus lance un appel d’offre avec un certain cahier des charges, les entreprises sont en compétitions entre elles et que le meilleur gagne pour remporter l’appel d’offre, décrocher le contrat, la gloire, les thunes et les pez (parce que c’est bon les pez).
    Et c’est le plus important en fait dans tout ça je pense, je suis convaincu que le dépassement de soi passe par la confrontation à des situations profondément injuste. Et l’implication dans un concours est une excellente illustration de ce qu’une situation profondément injuste peut être. Chaque candidats part avec un bagage différent et le pire c’est que le gagnant n’est même pas nécessairement la personne ayant fait le meilleur produit mais celui qui aura su séduire le mieux. Et c’est là que se trouve la pierre angulaire : faire un bon produit ou du bon contenu c’est important mais ça fait pas nécessairement gagner les appels d’offres, ou les concours, ou dans mon cas : les vues sur YouTube.

    La vrai question est ensuite peut on faire du contenu, un produit, ou n’importe quoi d’autre qui se vend tout en gardant sa dignité en tant qu’artiste. Comprendre ici suis-je capable de faire des vues sur mes vidéos youtube sans y exposer des filles topless, cette situation se traduit pour toutes les professions créatrice. Où se trouve la limite entre l’élitisme et la prostitution ? Cette situation est d’autant plus cruciale pour un(e) jeune artiste souhaitant vivre de son art comme toi.

    Mais peut-être est-ce là également que l’on se découvre et que l’on se dépasse.

    Pour cloturer ce joli roman digne du dernier Marc Levy, je vous renvoi à cet episode de 3615 Usul sur le marketing. Ça n’a pas tout à voir avec le propos, mais un peu quand même !

    http://www.jeuxvideo.com/chroniques-video/00000345/3615-usul-le-marketing-00111429.htm

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Coucou Neirbo ! Contente de te voir par ici 😉

      Concernant les concours, tu dis ne plus rien dire et presque cautionner en disant que c’est peut-être cette méthode la moins pire. La moins pire pour ? Parce qu’au moins on a une chance d’émerger, d’être repéré, c’est ça ? Dans ce cas je suis d’accord ; en l’état actuel des choses, c’est peut-être la solution la plus acceptable mais dans l’absolu j’ai tout de même l’impression que l’on se brade. On est pas les seuls, ça c’est sur, mais ça me semble inacceptable tout de même.

      Pour la suite de ton exposé… Le rapprochement avec le marketing me donne quelques boutons 😀

      Je comprends tout à fait l’idée que tu veux faire passer en partageant cette vidéo mais pour moi la différence est trop grande car l’argent brassé ne se compte même plus et on passe à un autre niveau.
      En revanche c’est peut-être en changeant le marketing comme ça qu’on parviendra à faire évoluer le monde de l’image. Car mon métier, le métier de graphiste, est aussi mis à mal par la compétition dans la rue. Il suffit de voir des campagnes d’affichages par les plus grands groupes dans un seul but (forcer la vente) et le travail modeste mais réfléchi d’un graphiste qui décidé avec ses clients qu’il faudra transmettre telle idée pour faire avancer la société. Ça parait naïf dit comme ça mais nous sommes nombreux à marcher sur nos propres convictions pour faire plaisir, et au final faire quelque chose de tout à fait médiocre.
      Sauf que pour comprendre ça il faut avoir du recul et que les commanditaire ne se trompent pas de cible, et encore moins que le graphiste se fasse happer par la publicité. C’est tentant, pourtant, car le résultat d’une campagne d’affichage est plus rapide que l’impact dans l’esprit d’une personne.

      La limite se trouve peut-être là, tu as raison. Il faut faire un choix : avancer la tête baissé dans une société qui ne nous convient pas ou se dire que ça ne fonctionne pas et remettre en questions ce qu’on pense acquis ?

      Je ne suis pas la première, et surement pas la dernière, mais je trouve important d’y songer. Ces concours participent à la médiocrité ambiante, à l’image toute crue dans notre œil, à la manipulation, au prémâché. Il faut éduquer l’esprit à ne pas se faire avoir par la soupe et peut-être qu’alors tu n’auras plus besoin de filles en topless pour avoir des vues sur Youtube ! 😉
      Je te le souhaite en tout cas 😀

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      1. Neirbo

        S’il n’y avait pas de mauvais il n’y aurai pas de bon et la « médiocrité ambiante » est peut-être le meilleur des contexte pour se démarquer. C’est peut-être un peu bateau mais néanmoins.

        Selon moi, le but d’un créatif n’est pas de mettre son talent à profit pour faire plaisir à des clients, il doit mettre son talent à profit pour faire quelque chose qui lui ressemble tout en satisfaisant un client, qu’il faut du coup « séduire » (d’où le rapprochement avec le marketing). C’est évidement difficile d’avoir du poid quand on débute mais c’est aussi pour ça je pense qu’il faut savoir se situer en tant qu’artiste et savoir à quel concours participer ou a quel appel d’offre répondre selon ses propres convictions. Après je ne trouve pas ça dégradant artistiquement d’accepter consciemment de réaliser un projet qui ne me ressemble pas ou qui n’est pas totalement en phase avec mes convictions si c’est dans le but de me faire la main. Ça ne légitime pas tout mais néanmoins ça peut être intéressant. Il nous est arrivé d’accepter un projet qui ne nous emballait pas plus que ça, en collaboration avec une personne ayant des opinions et des goûts complètement différent des nôtres. On l’a fait simplement parce qu’on avait besoin de roder notre processus de création et qu’on été convaincu qu’on serai capable de faire quelque chose de personnel au final. Répondre à des concours c’est se mettre au défi personnellement et c’est une démarche importante dans la vie d’un artiste je pense. Cela peut se faire sans nécessairement oublier ses valeurs et se « brader ». Après évidement ça ne nourri pas toujours les lapins :p c’est principalement ce que je voulais dire ^^

        Il faut trouver les entreprises qui font confiance aux créatifs et je suis convaincu qu’il y en a 🙂 Mais il ne faut pas non plus oublier de se confronter à la dure réalité car c’est comme ça qu’on évolue artistiquement selon moi.

        Après c’est ma démarche artistique personnelle et elle n’engage que moi 🙂 je prétend pas détenir la vérité absolue, mais je gamberge pas mal sur tout ça néanmoins !

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