Quand j’ai déménagé de mon appartement tout pourri d’Angoulême (dans lequel je suis restée trois ans), j’étais noyée dans un flot d’émotions totalement contradictoires. J’étais heureuse de quitter ce trou à rat qui prenait l’eau, le froid et la chaleur, qui tombait en lambeaux à droite et à gauche… et en même temps, j’étais reconnaissante envers lui.
Cet appartement m’a fait grandir, m’a fait apprécier ma solitude, m’a appris à m’accepter, à cohabiter avec moi même, à me supporter.
Et à côté de ça, il m’a aussi séparée trois ans des amours de ma vie, mais ça a aussi contribué à nous aimer encore plus les uns les autres…
Je crois que je penserai toujours à cet appartement. C’était mon premier, il n’était pas parfait mais c’était le mien, chez moi, ça me ressemblait.
Comme d’habitude, c’est très beau. Et ça me fait penser à la chanson de Delerm.
Aaaah ! Cette chanson est terriblement prenante en plus, elle m’accompagne à chaque déménagement, oui. Tu touches dans le mille 😀
très beau dessin 😉
… 😉
Quand j’ai déménagé de mon appartement tout pourri d’Angoulême (dans lequel je suis restée trois ans), j’étais noyée dans un flot d’émotions totalement contradictoires. J’étais heureuse de quitter ce trou à rat qui prenait l’eau, le froid et la chaleur, qui tombait en lambeaux à droite et à gauche… et en même temps, j’étais reconnaissante envers lui.
Cet appartement m’a fait grandir, m’a fait apprécier ma solitude, m’a appris à m’accepter, à cohabiter avec moi même, à me supporter.
Et à côté de ça, il m’a aussi séparée trois ans des amours de ma vie, mais ça a aussi contribué à nous aimer encore plus les uns les autres…
Je crois que je penserai toujours à cet appartement. C’était mon premier, il n’était pas parfait mais c’était le mien, chez moi, ça me ressemblait.