68 réflexions au sujet de « La Fâme »

  1. Bartleby Chang

    Sans animosité aucune, je ne peux m’empêcher de souligner la maladresse que peut constituer la formule « mes chromosomes prouvent que je suis un individu de sexe féminin » + la mention du sexe sur la carte d’identité.
    Je comprends l’intention, et c’est la lecture du genre qu’ont spontanément beaucoup de gens tout simplement parce qu’ils n’ont pas à se poser la question.
    Mais pour une personne trans, ce genre de propos peut vraiment être dur.

    Juste une petite remarque, je suis par ailleurs entièrement d’accord avec le reste, la note est chouette et ton travail aussi. 🙂

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah ! Oui !
      Je n’avais pas pensé à ça (c’est la honte, mais bon) je vais voir pour changer alors.
      Merci de m’avoir éclairé 🙂

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  2. MushMusing

    Ah c’est fou comme je me reconnais dans ton post !.. Je me sens jamais légitime en tant que femme. Et j’ai plein de manteaux avec l’étiquette à l’intérieur (big up team petites !). J’aime encore les Pokémons. Et je me maquille un peu trop pour me vieillir (parce que sinon on me demande ma carte d’identité ne serait-ce que pour acheter une bière au Monop). Bien entendu, tout ça me mets bien mal à l’aise face aux hommes (garçons ?..), étant donné que je ne me sente pas vraiment femme, comment dois-je réagir face eux ? Trop de questions.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Le terme comporte vraiment trop de sens et d’images pour se l’approprier, oui !
      Cela dit ça ne m’a jamais trop posé de souci avec les gens d’un autre genre que moi. C’est vraiment un ressenti très personnel sur ma vision de moi même (moi moi moi moi moi, ahah, pardon 🙁 ) et pas vraiment vis à vis d’autrui.
      Du coup toi ça t’embête dans quel sens pour tes réactions ? C’est d’avoir l’impression de jongler et de ne pas être cohérente dans ta personnalité ?

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  3. Sid

    Je te rassure que non !
    On m’a longtemps considérée comme un « garçon manqué » parce qu’avec mes docs, mes grandes chemises de bucheron, mon non maquillage et mes hobbies je ne correspondait pas à tout ça (et ça m’a causé pas mal de problèmes)
    Après je pense qu’on peut se considérée comme étant une fâme à partir du moment où on fini par accepter cette part de féminité qu’on a en nous, même si elle ne correspond pas forcemment aux clichés avec lesquels on nous rabats les oreilles depuis longtemps.
    Mais après ça n’est que mon opinion :3

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Oui mais justement, c’est étrange la distinction entre fille et femme ! J’ai plein de copines qui ont des activités désignées comme féminines mais qui ne se sentent pas des femmes pour autant. Pourtant elles sont parfois plus âgées, plus expérimentées sur certains sujets et auraient plus de cordes à leur arc pour dire « je suis une femme » et correspondre à l’image.

      En fait ça m’énerve juste de ne pas me sentir légitime parce qu’on m’a trop imposé cette vision là. Maintenant je me dis que je suis quoi ? Un petit caca par rapport à l’image de la Femme véhiculée ? C’est tellement blasant 🙁

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      1. Sid

        Mais sinon, tu sais, je pense que la fâme, c’est juste un standard auquel on te demande de correspondre parce que c’est plus simple, et si on continue d’avancer comme on le fait, bientôt on s’en fichera.
        Je me repete mais être une femme c’est dans ta tête, c’est quand au fond de toi tu auras envie de te désigner comme tel, et il y’a des possesseur de vagin (excuse moi du terme) qui n’arriveront jamais à se sentir comme telle (coucou !) et pourtant elles auront des enfants, mettront des talons et feront « des activités des femmes »

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        1. Nepsie Auteur de l’article

          Ah mais oui, je ne dis pas le contraire ! Et je me sens plutôt bien comme ça, moi même. C’est juste relou en société parce que je sais / j’ai l’impression -souvent vérifiée- qu’on attend de moi un comportement que je ne peux avoir.

          Mais je ne vais pas me contraindre pour faire plaisir au badaud 🙂

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    2. magounette

      je suis tout à fait d’accord, l’important est de s’accepter tel que l’on est et ne pas penser aux stéréotypes. Chacun à « sa féminité » même si a première vu on pourrai dire qu »on est « trop masculine », « pas assez maternelle » ou je ne sais quoi etc…nous sommes comme nous sommes, comme nous nous sommes construites avec nos propres valeurs et tout au long de notre vie nous évoluerons encore, et nous avons des centaines de possibilités à découvrir à essayer 🙂

      j’ai beaucoup aimé ton ost Nepsie et je ne pensai pas que d’autres personnes avait cette même impression de ne pas correspondre à « La fâme » ^^

      bonne continuation

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  4. Marion

    Quand on tombe amoureuse ?
    La transition a eu lieu là pour moi – et j’avais 27 ans !
    Le coup du « on ne nait pas femme, on le devient dans les yeux d’un homme », c’est – à mon avis – de la connerie à l’état pur, merci Simone (de Beauvoir) mais on se passera de ton avis !
    Mais par contre, de devenir un nouveau soi même parce qu’en aimant quelqu’un, on grandit, ça me parait cohérent. Je suis passée de fille à femme comme ça, je crois. Et ça peut arriver à 15 ans comme à quarante, je crois, y’a pas d’âge pour évoluer !

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah oui ? C’est marrant parce que moi pas du tout, et pourtant je suis amoureuse ! J’ai l’impression d’avoir évolué plus en tant que personne qu’en tant que « femme ».

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    2. shining

      Quand Beauvoir disait ça elle faisait allusion au fait que la fâme est justement une construction sociale qu’on intègre en nous, il me semble que ça correspond au contraire parfaitement au propos de l’article!

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    3. Rinaldi Louise

      Marion, t’es un peu idiote non ?
      Lorsqu’on ne comprend pas une citation, on s’abstient de la critiquer et de mépriser au passage la femme brillante qui l’a pondue. C’est ton commentaire qui est de la connerie à l’état pur.

      Si de plus c’est pour véhiculer des clichés comme « l’amour transforme une femme », c’est vraiment pas la peine. La suite c’est quoi ? La maternité vraiment, c’est l’accomplissement féminin ?

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  5. Clare

    Ca me paraît normal, de ne pas se sentir femme. On est des êtres humains point barre.
    Déjà, « être une femme », ça ne veut pas dire la même chose selon les pays, selon l’époque. C’est une catégorie rendue subjective par la société, alors qu’être un être humain c’est objectif.
    Petit truc qui m’agace : le fait de mentionner ton peu d’intérêt pour les gamins comme un signe que tu n’es pas très « femme ». Alors les hommes ne peuvent pas s’intéresser aux gosses ? Et une femme est obligée de se pâmer devant un bébé ? Tu n’as pas à te rentrer de force dans un moule qui correspond aux stéréotypes de la faaamme ; soit toi-même, un être humain, et c’est déjà bien.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Mais c’est justement ce que je dis ici ! 😉
      Je ne me sens pas « femme » parce que cette image là ne convient à pas grand monde je le suppose.
      Du coup je me questionne à propos de ça. Bien sûr que je sais que les enfants ce n’est pas réservé aux femmes, que le maquillage n’est pas une preuve de féminité, qu’on est pas obligé de porter des talons pour l’être, etc.
      C’est bien le souci 🙂 Si je ne correspond pas à cet idéal qu’on m’a imposé, est-ce que je dois me sentir moins femme qu’une autre ? Est-ce que ça me discrédite ? Ben non. Mais il faut en prendre conscience, voilà tout ! (C’était le post « enfonçage de portes ouvertes, il n’était pas là du tout pour être pris de la sorte, désolée !).

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      1. Lau

        Salut,

        Tout à fait d’accord avec Clare, lorsqu’elle dit
        « Ca me paraît normal, de ne pas se sentir femme. On est des êtres humains point barre.

        Déjà, « être une femme », ça ne veut pas dire la même chose selon les pays, selon l’époque. C’est une catégorie rendue subjective par la société, alors qu’être un être humain c’est objectif. »

        Et avec ta réponse à Clare, qui synthétise bien tout (et j’apprécie ton assertivité et tes remises en questions dans l’ensemble des commentaires).

        Bonne continuation !

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  6. Sabrina

    Super BD, comme d’hab’ ^^
    Perso j’ai été très garçon manqué jusqu’à mes 13 ans et depuis j’ai toujours été très « féminine » (je met entre guillemets parce que ce terme ne veut rien dire mais entendons par là que j’ai pris les codes que la société attribue aux femmes…) mais tout en gardant mon côté « masculin » et je me sens très bien comme ça. Je ne sors jamais pas maquillée, je suis 365 jours par an en jupe et légers talons et je me sens très bien dans mon sexe, totalement femme et heureuse de l’être même si ça a quand même pris quelques années d’ajustement à trouver mon « style » (ni trop ni pas assez « sexy ») et aujourd’hui je ne me prends pas la tête, j’aime beaucoup certaines choses que l’on attribue aux femmes mais à côté je suis très autoritaire au travail, j’agis comme un mec et je refus de passer mes journées à m’épiler ou me vernir les ongle et je suis comme toi, toute petite et très mal à l’aise avec les enfants (ha!ha! ça à chaque fois c’est des grands moments 🙂 ) alors attends les 25 ans, peut être que tu auras des petits déclic d’ici là au fur et à mesure, moi perso j’ai trouvé que ces années entre les 20 et les 25 ans j’ai énoooormément changée et me suis épanouie alors je te souhaite la même chose 🙂

    Bisous !

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ahah !
      Ca doit être une question d’assurance, tu as raison. Peut-être qu’en affrontant certaines situations on peut acquérir des clefs pour se sentir assez adulte et envoyer valser l’image préfabriquée qu’on a eu jusque là pour être juste soi-même (ouf).

      Rendez-vous dans quelques année alors, on verra ça 😀

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  7. Gaston

    Coucou !
    Bon, alors déjà, je vois qu’il y a pas mal de filles/femmes/personnes de sexe féminin qui ont réagi à cette note, donc je me propose de rétablir un peu d’égalité des sexes.

    Ça m’a fait pas mal gamberger cette note, surtout parce que c’est une question qu’on se pose tous, homme ou femme. J’entends par là l’idée de correspondre à ce qu’est « un homme » ou « une femme ».
    On est tous trop grands, trop petits, trop ci, trop ça pour correspondre à l’idéal qu’on est supposés atteindre.
    L’idée d’un homme grand, un peu musclé, des poils sous les bras et assez fort pour subvenir aux besoins d’une famille et d’être le pilier de la famille. (tu parles d’une putain d’image patriarcale…)
    L’idée de la grande et belle femme moderne, indépendante et capable de tout gérer d’une seule main en se préparant un repas bio de l’autre… Bref, un peu ce que tu disais.

    Le truc, c’est que personne n’arrive à atteindre un cet idéal qui n’en est pas un. Franchement, qui a envie de ressembler aux beaux gosses sans cervelle ou mâle/femelle alpha qu’on nous crache au visage dès qu’on allume un écran. Au premier abord, ça ferait plaisir d’avoir des beaux muscles, une gueule d’ange et de toujours être de bonne humeur. C’est un idéal… Mais le vivre, ça donnerait quoi ?
    Le dimanche matin j’ai tendance à préférer décuver de ma cuite de la veille plutôt que d’aller faire 3h de footing. Chaque matin d’ailleurs, je préfère passer 15 vitales minutes de plus au fond du lit plutôt que de passer un quart-d’heure à me faire une super coupe de cheveux au gel. Et enfin, il y a des jours où, non, on a simplement pas envie d’être social. De passer une aprem planté devant son pc à regarder des conneries sans se poser de question.

    Pourquoi ? Parce qu’on est pas des « hommes » ou des « femmes », des affreux mots-valise. On est soi, un point c’est tout.
    Plutôt que d’essayer de ressembler à une femme/homme parfait(e), je pense qu’on se trouverais plus beaux dans nos miroirs si on s’y reconnaissait, tout simplement. Et pas des archétypes vendus au rabais par la société moderne.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Roh. Mauvaise langue, il y a Jean-Marc 😉
      Mais soit, je te laisse la parole également !

      Effectivement, ce n’est pas tant une question de féminité que de passage entre l’enfance et l’age adulte et de se construire selon ce qu’on a plus ou moins ingurgiter jusqu’ici ! Mais oui, tu as raison, cette image personne n’arrive à l’atteindre, mais c’est donc fou qu’elle reste autant ancrée en nous, tu ne trouves pas ?
      Je ne suis pas tellement triste de ne pas coller à l’idéal tu vois, mais plutôt de devoir me justifier. Enfin, je n’ai pas à rendre de comptes mais il y a malgré tout une pression latente. Tu vois de quoi je parle, je pense, quand tu cites la fonction de patriarche que l’homme est censé avoir.

      Tu sais que ce n’est pas juste mais tu ne peux y échapper complètement.

      Mais oui, mon objectif c’est aussi de me sentir tout simplement moi 😀 Je crois que c’est aussi le but du blog, d’évoluer et de laisser une trace de mon évolution. Parce qu’en parler et se questionner c’est aussi avancer.

      Merci de ton passage ici 🙂

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  8. Caroline

    Bonjour,
    je te rassure, à 36 ans et deux gamins, ça ne change rien…
    ou peut-être justement maintenant je souhaite ne jamais le ressentir, cette sensation d’être « femme » au yeux de la société et des petites cases qui rassurent.
    Mes docs, je les porte tant qu’elles me plaisent,
    au boulot je me déguise en usant un peu des attributs féminins actuels, pour passer inaperçue en fait.
    L’essentiel est ailleurs dans la découverte de soi, je préfère prendre ces codifications de société comme un jeu, une façon de communiquer.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah ! Bon, ben ce ne sera ni l’age ni la maternité qui répondront à mes questions ? Zut 😀 (Ou « ouf », je ne sais pas trop).

      Tu as raison pour le jeu, c’est une chouette idée. Je pense que ça vient aussi en apprenant qui on est, ça doit apporter de l’assurance et un certain recul pour le faire 🙂
      J’ai presque hate de voir maintenant ! 😉

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  9. Vee

    Je ne pense pas qu’il soit utile et même sain de vouloir se désigner par rapport à un stéréotype. Tu es juste « toi » et puis c’est tout.

    Dans la solitude de mon chez moi, je me sens fille qui vit dans son bordel, regarde des séries et des dessins animés. Au travail je me sens femme, ptet le fait de s’habiller « boulot » et d’avoir des missions à accomplir. Avec mon amoureux, ça oscille entre les deux selon mon humeur. Mais en réalité ce n’est pas une histoire de sexe, c’est plutôt un pont entre « l’enfant » et « l’adulte » tout simplement. Moi j’ai besoin de retrouver le confort de faire l’enfant de temps en temps. Pour pallier avec les responsabilités qu’impliquent le fait d’être adulte.

    Alors, pose toi moins de questions et sois juste toi 🙂

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah oui, c’est vain, et je ne souhaite pas du tout me conformer à un stéréotype !
      Et mon « Moi » je le découvre aussi un peu tous les jours justement ! Comme je le disais un peu plus haut c’est sans doute ça qui m’apportera une autre vision de la féminité et me fera peut-être quitter mentalement un statut pour un autre, ou un questionnement pour un autre -plus important- 🙂

      Mais hors de question que je m’interroge un peu moins ! 😀
      Si ça se trouve c’est un trait de ma personnalité, ce serait dommage de le faire taire. Ca m’aide ça avancer en tout cas pour le moment !

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  10. Marie Obrigada

    A 28 ans, je pourrais dire tout pareil que toi. Bon, certes, je me sens de plus en plus femme et plus seule personne de sexe féminin, mais ça m’a mis longtemps à venir… et j’associe ça au regard de mon fiancé.

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    1. Nepsie Auteur de l’article

      Ah oui, pour toi ça a été ce qui t’a permis d’évoluer ?
      Perso j’ai beaucoup de mal avec le regard des autres (même de ceux que j’aime) comme si j’avais besoin d’être dans un cocon en ce moment pour m’assumer plus tard. Mais actuellement c’est impensable !

      Ca évoluera, j’ai un peu de temps. Merci en tout cas !

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  11. Nathalie

    Ahaha c’est bizarre je me suis posée la même question y’a 2 semaines.
    J’en ai parlé avec ma psychothérapeute parce que j’ai un peu le même avis que toi sur la vision de la femme, telle que la societé actuelle la voit. Et finalement la question qu’il faut se poser c’est plutôt « c’est quoi une femme? ». Au final on se rend compte en y répondant, qu’une femme n’est pas forcément maquillée, vêtue d’une jupe et de talons avec un brushing parfait 🙂 Et quand on regarde dans la rue on voit qu’en fait toutes les femmes ne sont pas comme ça et ce n’est pas pour autant qu’on les regarde différemment à mon avis.
    Le tout c’est d’avoir confiance en soi.. c’est là le plus difficile.
    J’ai beaucoup aimé ta note, et d’un coup me suis sentie moins seule dans mes questionnements 😀

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  12. Clementine

    Je me retrouve beaucoup dans cet article également.
    Le plus important à mes yeux maintenant, ce n’est pas d’être une « femme » aux yeux de la société, mais d’être moi tout simplement .Et c’est pas évident de se « battre » contre les idées reçues ! (que ce soit les miennes ou celles des autres)

    (petit aparté : on est quasi jumelles moi aussi je suis du 16 juin ^^)

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  13. Nina

    C’est fou! je suis en plein questionnement aussi, et de lui ta note et tout les commentaires, c’est carrément rassurant de ce rendre compte qu’en fait on est pas seule!
    j’ai 27 ans et je ne me sens pas tjs « femme », du moins pas comme la société le voudrait. je suis pas grande et j’aime pas vraiment les talons (je trouve ça très beau mais pas pour moi…) les jupes ne pas pas par moi, je suis bien plus à l’aise dans les jeans! Je suis fan de Harry Potter pourtant « ce n’est plus de mon age », mais je m’en fou!

    En fait je pense que c’est vraiment une question d’apprendre à ce connaitre à mettre des mots sur ses questions.
    Je me suis longtemps mis la pression pour ressemble à La Fâme mais décidément je n’y arrive pas et se mettre trop de pression c’est peut être pas ce qu’il y a de mieux pour enfin s’accepter!

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  14. Mafaldam

    On n’est pas toutes seules, ça fait plaisir ! Je pense même que la majorité des nénettes est comme nous.
    J’ai 27 ans et j’avoue que mon rapport avec les enfants s’est considérablement amélioré avec l’arrivée de mes neveux ! Mais c’est pas pour autant que je me sens à l’aise avec la maternité.
    Perso, je n’arrive pas à me qualifier de « femme ». C’est le terme « fille » qui ressort instinctivement, « femme » me met mal à l’aise… Mais je pense que c’est positif ! Finalement on est encore un peu ado (juste un petit peu !), naïve et on continue à porter des docs ! On réinvente la femme et puis c’est tout ! na ! 😉

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  15. Alat'

    Pour moi une femme c’est avant tout une adulte qu’on appelle « madame ». Cela sous entend pour moi plein de truc reloud comme les gosses, payer ses impôts, faire ses courses en achetant autre chose que des pâtes, porter des talons hauts (vraiment haut) et assumer le rouge à lèvre rouge rouge.

    Par opposition, une fille, c’est juste, une fille. Elle peut porter un pyjama rose hello kitty, ou des chemises de bucherons, tout le monde s’en fou. On a encore le droit d’être insouciante.
    Être une femme ou une fille c’est du même ordre qu’être « étudiant » ou pas, une ado ou une adulte, se faire appeler madame ou mademoiselle, se faire vouvoyer ou tutoyer.

    Et perso, du haut de mes 23 ans tout cassé, je m’étrangle toujours quand les lycéens me vouvoie et m’appelle madame.

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  16. Bigorneaux

    Que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, le plus important est de s’assumer ainsi que ses passions, ses goûts, ses envies.
    Dès l’adolescence, période où l’on commence à se construire et où l’on doit sans cesse s’affirmer, nous devons nous justifier d’aimer ceci ou cela.
    A mon avis, il faut savoir dire « merde » à tout cela et vivre comme on l’entend point barre. Les gens qui seront proches de nous seront des personnes à même de comprendre notre démarche.
    Et j’ai lu plus haut que nous étions avant tout humain avant d’être quoi que ce soit d’autre (homme, femme, blanc, noir, de telle ou telle obédience etc). Et je n’aurais su dire mieux ! (d’où la redite :p )

    Arrêtons donc de nous prendre la tête et vivons simplement comme nous l’entendons !

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  17. Sido

    Punaise je me retrouve exactement dans ce strip… Ce côté infantilisant du « haha t’es petite et tu regardes les totally spies » alors que soyons honnêtes, y’a rien de franchement gênant de garder nos côtés « enfants » , non ? La fâââme telle que la société veut nous faire penser qu’elle est et ben elle existe pas. On a toutes des côtés qui collent pas à ce cliché, une femme c’est un mélange d’enfant + d’ado + de fille + d’adulte. Voilà on est juste le résultat de notre expérience, de notre vie d’enfant, d’ado, d’adulte. Et ce cliché est insupportable même si on l’a toutes en tête malheureusement. Je continuerai de faire 1m48, de m’habiller chez les enfants et de regarder des dessins animés aussi longtemps que je le voudrait et c’est pas ça qui me barre de la catégorie « femme ».

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  18. La chronique des Manzelles

    Parce que j’ai adoré et que je me retrouve complétement dans ton billet je me suis permise de le partager sur « La chronique des Manzelles » via Facebook!! Merci encore pour ce post, je le trouve Enoorrrme!!!

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  21. Marie-Eve

    Vous vous en posez des questions difficiles tous que vous êtes… je ne me maquille pas, ne me coiffe pas (hors démêlage des poils), ne m’épile que l’été (et encore…), m’habille en jean/short T-Shirt +/- pull baskets, m’occupe avec amour de mes bébés mais ni plus ni mieux que mon mari et pourtant je suis femme jusqu’au bout des ongles (coupés courts et jamais vernis) et très heureuse. Ceux qui pensent que je manque de féminité, je leur dit « pouet pouet biquette », ça c’est pour le femme-enfant.

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  22. Stern

    En lisant ton article très chouette et les commentaires, j´ai pensé une chose : Je ne me sens pas femme non plus mais parce que dire de moi que je suis une femme, ca signifierait (dans ma tête)(donc je joue comme toi sur le « moi, moi, moi » 😉 ) que je sais gérer ma (LA?) vie. OR, je ne la gère pas du tout, pour moi je suis une gamine, je ne sais toujours pas appliquer tous les conseils de mes parents et chaque jour je me considère en apprentissage, work in progress. D´ailleurs, ma soeur de 12 ans mon ainée mais aussi mes amies de 30 ans et + ne la gère pas non plus. (cf. J´ai 22 ans et encore quelques pépètes devant moi avant d´atteindre le score établi par ma mère dans le domaine « LA fâme ».)
    Mais comment dire? Je ne suis pas certaine que mon souhait profond soit d´en faire partie. J´crois que continuer à faire voler les feuilles en marchant me parait plus intéressant. 🙂

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  23. Tryskel

    Je m’y reconnais énormément là-dedans, mais en tant qu’homme…

    A presque 30 ans, je suis loin de l’image mature, déjà bien avancé dans sa carrière professionnelle, et jeune père de famille (ou du moins, bien ancré dans une relation) qu’on pourrait attendre à cet âge (et que je vois autour de moi). Je suis plutôt toujours dans un comportement d’étudiant en fait… Prenant la vie tranquillement, profitant, passant mon temps sur le net ou les jeux vidéo plutôt que le sport ou les sorties, ou d’autres choses matures et responsables… Rien qui ne colle avec l’image de l’Hôme.

    Et même si ça me démange de changer, dans le fond, je m’en fiche un peu. Ces images, ce ne sont que des petites cases : ça rassure, ça aide à se connaître, mais ce n’est pas la réalité… Changeons pour nous-mêmes si on en a besoin, mais surtout pas pour d’autres, pour s’adapter à ces modèles si mal dessinés par eux, tellement mal qu’ils en oublient la réelle complexité du monde.

    A la question « tu te considères comme une fille ou comme une femme », la meilleure réponse que je voudrais donner serait, je pense, « oh, je suis juste moi »…

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  24. luciole

    Hello! J’ai lu ton article avec intérêt, moi aussi je me sens vraiment décalée avec cette image de la Fâme… Comme beaucoup de personnes d’ailleurs. Les enfants me mettent mal à l’aise également, et les filles qui parlent que de gosses m’agacent… Je me considère comme un être humain avant tout, c’est pourquoi ces histoires de  »chacun doit rester dans son rôle et autrement c’est la perte de repères » me font doucement rigoler. Je pense que nous sommes tous des exceptions.

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    1. Laura

      Moi non plus je ne sacque pas les gosses et je ne les ai jamais sacqués. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’étaient pas les miens haha ! Je suis maman et pourtant j’aime ma fille (heureusement tu m’diras mdr) mais c’est justement parce que celle-ci est le fruit d’un processus de pondaison ayant duré 10 heures. Alors oui, on parle de nos mioches parce qu’avec eux on se fend la gueule et j’ai envie de dire que c’est normal que ça en gêne certain-e-s, j’ai aussi été dans cette situation. Par contre, je ne suis absolument pas du genre à sublimer la grossesse, faut pas se voiler la face, c’est de la merde ! Et je suis comme toi sur ce point : les fâmes qui parlent de leur périple prénatal comme si c’était le plus beau moment de leur vie m’exaspèrent tellement ça sonne faux… Je souhaite que le voile se lève sur cette vaste supercherie !

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  26. Delphine

    Je te suivais sur madmoizelle, et j’aimais deja beaucoup ton style, mais je suis retombee sur ton blog aujourd’hui (toujours grace a madmoizelle) et je dois dire que j’aime encore plus le nouveau style de tes notes de blog. On en lis une et au lieu d’en vouloir plus comme avant, on y reflechis, on le retourne dans sa tete et on passe la journee avec… Continue comme ca, c’est genial de se faire bousculer les neurones de temps en temps (c’est rare sur internet!)

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  27. Estellou

    salut nepsie, j’ai adoré ta page. Ce que j’en pense c’est que les stéréotypes à la base c’est une bétise, rare sont les jeunes personnes qui sont parfaitement femme. Même les plus agées sont parfois très gamines!
    Je vais être maman, j’ai 24 ans et je me considère femme et fille car il n’y a pas de critères exactes pour se classer femme ou fille. Un jour mon copain m’a dis : ‘c’est bien tu deviens une femme’ , il s’est pris une belle gifle dans la figure car je ne supporte pas être cataloguée.
    Ma mère a cinquante cinq ans et s’amuse comme une gamine sur la plage avec mes chiens, et c’est une femme. Pourquoi oublier d’être une fille, laisser de côté son petit côté gamin et amusant, et faire semblant d’être une vraie femme, une maman? Pourquoi se priver d’être soi même pour prouver aux autres qu’on grandit, qu’on devient un véritable adulte?
    Moi je trouve ça sert à rien et vivre en se fichant du regard des autres, de tout ces stéréotypes, c’est important pour être bien dans ses baskets ou ballerines lol 🙂

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  28. Neve

    Merci Nepsie! Je me sens beaucoup moins seule!
    Ca ne va par contre peut-être pas te rassurer, mais ce sentiment ne passe pas rapidement (voire peut-être pas du tout … affaire à suivre). J’ai bientôt 32 ans (et toutes mes dents, sauf celles de sagesse et celles qui étaient en trop dans ma bouche), je me maquille un strict minimum quand j’y suis obligée, je ne sais toujours pas coiffer ma barbapapa capillaire malgré mes milliers de vaines tentatives, je me débats avec plusieurs jobs pour payer mes factures ‘comme une grande’ (ben ouè, dur du haut de mon mètre 55!) et je vis avec mon copain. Malgré mes ‘responsabilités’, je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup évolué dans ma vie depuis le lycée. Bien évidemment, cela implique que je n’ai aucune envie, ni besoin, ni projet d’avoir des enfants (ni même un) dans un futur proche ou plus lointain. Donc suis-je une femme? Ben, je le pense. Mais aux antipodes de ce que La Fâme devrait être aux yeux de notre société. Ai-je envie de devenir La Fâme? Non, merci. Je vais me contenter d’être une femme heureuse (la plupart du temps). 😉

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  29. mari

    Bonjour, je suis tout à fait d’accord avec ton post, même si je pense que tu aurais pu aller encore plus loin, beaucoup, beaucoup plus loin. Notre société est ainsi faite, l’image de la femme n’est qu’une contradiction permanente, un antagonisme violent. Ce que l’on réclame d’une « FAME» (je prends cette orthographe pour différencier l’idéal de la réalité) à l’heure actuelle de toute façon est inatteignable puisque ce qui seront des qualités aujourd’hui faisant d’une femme une fame sont également des défauts.
    je prends des exemples, juste 2 mais sinon j’ai pléthore d’exemple sur le sujet (sans développer sinon ça fait 3 pages)
    – le travail : une fame accomplie doit être maternelle, travailleuse, et s’occuper de ses enfants… (Sexisme ! l’homme peut faire pareil, mais bon). Pourtant une femme qui travaille est entendue souvent « mauvaise mère » alors qu’une femme ne travaillant pas devient une flemmarde profiteuse du système.
    – l’apparence : la fame doit prendre soin d’elle, être belle, classe… (vive les clichés), mais en même temps, une femme qui se maquille et prend soin d’elle est d’une ; une salope (oui en effet les définitions changent, la salope n’est plus ce qu’elle était de même que la pute ref : GiedRé), de deux, au choix, une opportuniste, fausse, ou superficielle…
    j’en ai encore bien d’autres de vertes et de pas mûrs

    De plus, je terminerais sur l’exemple de la fame belle, grande… et…, qui n’est en fait qu’une vision erronée de la femme ! Comment atteindre un idéal physiquement irréalisable ? Cet idéal ancré dans l’inconscient collectif par des entreprises pour qui l’inatteignable est source de profit (à qui profite le crime ? Oups pardon, l’engouement permanent de ces objectifs de minceur et de beauté ?)
    Je reste sur ces mots donc… moi à 27 je commence à me considérer comme une femme et encore pas au regard de la société, mais au regard de ce que je ressens une femme unique qui tous les matins se réveille différente. Femme enfant, femme fatale, femme nature, femme chiante, femme carriériste, etc., etc. je prend toutes les définitions possibles de la femme et chaque jour j’en enfile une nouvelle.
    Un long commentaire pour ne pas dire grand-chose, mais pour poursuivre un coup de geôle entamé par ton poste qui malheureusement reflète une société malade !

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  30. Aurélie

    Alors perso, je me suis senti adulte à 28 ans lorsque j’ai pris en charge mon beau fils qui a 14 ans de moins que moi.
    Quand à être femme, je pense que ça dépend du moment, de l’humeur du jour.
    J’arrive à me sentir femme en jean et basket, pas maquillée et décoiffée, mes deux chiens au bout de leur laisse…
    Il est clair, je pense, que l’on est en adéquation avec son côté femme avec l’âge, quand on a réussi a dire zut a ce fameux stéréotype de la FÂME!

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  31. Chloé

    J’ai vraiment cette impression, moi aussi, de ne pas savoir dans quelle « case » me ranger. En même temps je n’ai que 19 ans, c’est peut-être une période de transition… Je ne sais pas. J’ai l’impression que pour être une femme, il faut être super mature, avoir des tas de responsabilités et tout plein de projets sérieux. Moi il m’arrive encore d’avoir des réactions un peu gamines, mes seules vraies responsabilités sont de nourrir mon chat et de réviser mes examens et pour moi l’avenir c’est comment dire… dans longtemps. Et puis ça me paraît si ennuyeux cette image de « lafâme »… Pourquoi c’est si sérieux ? 🙁

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  32. Camomille

    « On ne naît pas fâme, on le devient », moi je crois au contraire que ça s’applique très bien dans nos cas (oui je m’inclus, parce que jusque dans le vocabulaire que j’utilise, je n’arrive pas à coller le mot « fâme » au mot « je », donc je finis toujours par dire « je suis une fille qui blablabla »). On est une génération, comme beaucoup, qui remet en cause tout un tas de certitudes, mais qui en même temps s’est construite avec ces certitudes…
    Alors forcément c’est compliqué.

    Je crois qu’il faut repousser les limites de sa propre raison, déconstruire toutes ces certitudes à l’intérieur de notre tête, pour pouvoir mieux les déconstruire dans la société.
    Si j’écoute la société, je ne serai jamais une vraie fâme parce que je ne veux pas d’enfants, et qu’il est considéré que c’est l’accomplissement suprême de la féminité.
    Moi j’ai décidé que ce serait autrement. J’ai décidé que je serai une fâme quand même, juste une autre fâme, avec une nouvelle définition et d’autres accomplissements.
    Mais c’est tout un apprentissage, que je suis loin d’avoir fini…

    En tout cas, chouette post !
    Bon courage dans ta quête de fâminitude, et ne te force pas à rentrer dans des cases si tu n’y trouves pas ta place. Tu seras toujours plus heureuse en étant qui tu veux réellement être qu’en suivant les diktats d’une société qui te forcera à suivre sa sacro sainte voie de la normalité, sans se soucier de ton individualité.

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  33. Laura

    J’ai 22 ans. Je suis maman (volontairement hein). Je n’arrive toujours pas à me dire que je suis une femme T_T
    Par contre, dans ta description de « la fâme » tu oublies de rajouter que celle-ci doit être blanche dans l’idéal. Je ne sais pas toi mais moi ce sont les signaux que je perçois surtout à travers les médias.

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  34. Anashka

    Avant tout, merci pour ces dessins et les interrogations qu’il soulèvent.

    Je crois que ce cheminement à quelque chose de commun à beaucoup. Il met en jeu deux stéréotypes : celui du féminin et celui de l’adulte. Les deux mélangés ont a « la Fâme ».

    Un lecteur parlait de la pression masculine : ce que veut dire être un homme, un VRAI. Mais, j’ai le sentiment qu’il y a une certaine tolérance. Il n’y a pas d »homme-enfant ». Des « jeunes hommes » à la limite.

    De même pour les femmes, on retrouve le fameux « garçon manqué ». On le retrouve moins chez les hommes.

    En terme de vocabulaire, peut-être que le carcan féminin est plus fort.

    Pourtant, j’ai envie de me sentir « femme », j’aime ce mot « femme ». Et, je me sens « adulte et féminine » quand, finalement, j’ai le sentiment de faire quelque chose qui me ressemble. Parce que quoi que je fasse, je suis de sexe féminin (dont, ce que je fais vient d’une femme) et passer à l’âge adulte, c’est peut-être simplement, s’écouter et voir ce qui en ressort.

    Bref, je bavarde, alors que je voulais simplement dire : merci.

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  35. Véronique

    Vouloir être une fâme parfaite … c’est comme croire que le Prince charmant existe et qu’avoir des enfants vous épanouira tout en donnant un sens à votre vie … à côté de votre carrière professionnelle fabuleuse.

    Contentons d’assumer nos baksets ou nos louboutins selon l’humeur et la météo, d’aimer nos amoureux même quand ils sont super chiants et admettons que le blanc ne va qu’aux enfants de la pub Ariel … les nôtres … ils sont plein de tâches, ils crient, ils pleurent et … ils oublient systématiquement de dire merci….

    Une fâme … une vrai … selon moi est belle qu’elle soit en jogging, en tailleur, en converse ou en escapins, qu’elle étudie, qu’elle amène ses enfants à l’école ou qu’elle parte au travail, qu’elle ait les cheveux en bataille ou blancs, qu’elle ait 20 ans ou quelques rides …. qu’elle rie ou qu’elle pleure … la fâme parfaite n’existe pas.

    Nous sommes toutes géniales comme nous sommes.

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  36. Salomée

    Hé ben si, tu es une femme! 😀 C’est juste que les archétypes ont fini par prendre le dessus sur la principe de réalité dans ta tête. Mais t’inquiètes pas hein, ça fait ça à tout le monde, c’est justement exactement ce qu’on reproche au sexisme et au système de domination.

    Une femme ça fait caca, ça transpire, ça mange crado, ça boit de l’alcool, ça a des brûlures d’estomac, ça se met super en colère, ça sent des pieds, ça renifle, ça traîne dans son vieux pyjama AUSSI.

    En fait on se sent pas fââââme parce que tout ce qui est naturel/non contenu chez nous est rapporté au masculin.

    Ce qui est censé être fââââme c’est d’être douce, délicate, classe, déterminée mais pas trop, qui fait 36 trucs en même temps, porte des talons et AIME ça et n’a pas mal, enfin bon tu vois très bien le genre.

    Ho et puis bien sûr c’est LEGER.

    Et justement, le féminisme c’est aussi se battre pour une représentation de ce que c’est être une femme beaucoup plus large (voir infini en fait :D)

    T’inquiètes, t’es bien une femme, tu peux dire « jeune femme » si tu préfères, sans usuraption aucune!

    Ho, et pour le maquillage, si tu te sens comme une quiche devant ton matos, c’est normal : contrairement à ce qu’on laisse croire, se maquiller c’est dur et ça s’apprend. Non, la fââââme n’a pas de don inné pour ça.
    Mates quelques tutos sur Youtube, entraîne toi encore et encore, et tu verras 😉

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  37. klifer

    Je pense pouvoir repondre a ta question : non tu n’es pas une fame parceque tu as 23 ans et qu’a 23 ans on est pas encore adulte. Et tant mieux 😉

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  38. Ping : Blogroll, l’heure du T#014 : de la transphobie à grande vitesse, John Travolta en femme et Guillaume Gallienne dans les chaussures de sa mère | XXY.fr

  39. Yoko

    Bonjour Nepsie,
    J’aime bien fureter sur ton blog, je m’y retrouve beaucoup (on a le même âge ^^).
    Y a quelques temps, je voyais un infirmier psy pour parler. ça a duré quelques mois, je m’énervais, je parlais de plein de choses. A la dernière séance, il a résumé toutes ces heures de parlotte, tous ces mois de doute, par un « en fait, vos questions tournent autour de la même chose: c’est quoi être une femme. ».
    Toute cette pression, ces idéaux qu’on intériorise malgré nous. Et en en parlant, on se rend compte qu’on n’est plus tout seul à se poser ces questions là ^^.

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  40. Stéphanie

    Personnellement le jour où j’ai pu me dire « je suis une femme » coincide avec le jour ou je suis devenue maman. Faut dire que j’ai eu mon fils plutôt jeune (22 ans). Avant ça me faisait bizarre de m’imaginer être une femme. Bon maintenant ça s’est juste transporté, c’est l’étiquette « maman » que je n’arrive pas à m’approprier.

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  41. Mäsha

    OMG oO

    J’aurai pu écrire cet article, enfin si j’avais eu du talent pour le dessin et l’écriture xD
    Mais le fond (à part le maquillage et les docs Martens, que j’adore en passant mais qui me flingue les pieds) c’est exactement ça!
    Encore quelqu’un qui arrive à mettre les mots juste sur ce que je ressent au quotidien.

    A ceci près que j’ai du mal quand on dit que je suis une femme, je ne me reconnais pas dans le mot, et j’aime pas qu’on me le dise. Surtout quand les gens insiste « nan mais j’en connais pleins des femmes, je peux te garantir que t’en ai une » (spéciale dédicace à P. à qui je vais envoyer l’article et qui va lire ce commentaire 😉 )

    Et effectivement, je préfère dire que je suis une fille, chick, meuf, qu’une femme.

    Je vais (essayer de) suivre ton blog.

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  42. Ping : BD | Pearltrees

  43. Marie

    Bonjour,
    Outre que je découvre le blog aujourd’hui, et que je me régale, je tenais à apporter un tout petit commentaire à cette note, qui ne vaut pas grand chose, si ce n’est un avis totalement objectif : j’ai été étonnée de lire « pas franchement jolie » après avoir vu la vidéo de MadmoiZelle et je pense qu’il faut vivement rayer le « pas » de ton commentaire !!
    Je n’ai pas lu tous les commentaires de cette note (ouhhh) mais une chose est sûre, il y a autant de définition de la femme qu’il y a de femmes, et heureusement. On peut être tellement de choses à la fois, moi j’ai 41 ans, un petit mètre 50 (je te rassure ça n’est un frein à rien du tout), je porte des talons hauts pour le boulot, et j’adore tuer des zombies avec des plantes des heures entières !! Je pense que les définitions n’ont été créees que par et pour ceux que cela rassure. L’essentiel c’est d’être bien dans sa peau, en Chanel ou en pilou 🙂
    En tous cas merci pour ton blog qui aborde des sujets intéressants.
    En espérant pouvoir te lire encore longtemps.
    Marie

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  44. Ping : FEMINISME. | Pearltrees

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